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GP Abu Dhabi 2014 – Paddock Confidences

Yas marina Abu Dhabi 2014 F1 GP

Le prix des moteurs en question
Helmut Marko a proposé ouvertement que les unités moteurs F1 ne soient loués aux équipes non plus 20 millions d’euros, mais 8 millions dès 2016 en supprimant l’aspect hybride (et ajouter un second turbo) a soulevé une vive protestation des motoristes (Renault, Mercedes-Benz et Ferrari). Réponse de Toto Wolff :  » Nous ne pouvons pas revenir en arrière. Il est important que nous obtenions de nouveaux constructeurs en Formule 1. Les nouvelles règles ont permis un retour de Honda. Renault voulait ce format actuelle et pour Mercedes, il est très important que nous puissions représenter une technologie pertinente dans la discipline. » Bref, le prix des moteurs ne baissera pas en 2015, ni en 2016 et jusqu’en 2020. Il faut rentabiliser l’investissement de ses « moteurs pertinents. »

Renault et le V6 biturbo – V8
La proposition d’Helmut Marko a fait réagir Renault Sport. Remi Taffin a précisé que le retour du V8 était possible pour Renault, et précisant que l’idée de Marko d’un V6 biturbo permettrait de réduire les coûts de 50% en remplaçant le système hybride par un autre turbo. Sauf que la modification prendra une année. Donc ne pourra être effectif avant 2016.

Un réglement moteur 2016 différent ?
Marco Mattiacci, a indiqué que la réglementation moteur F1 devait changer pour 2016. Indiquant que Ferrari a accepté le statuquo technique pour 2015. Sous entendu que Mercedes-Benz garderait l’avantage encore une saison, avant que les cartes se redistribuent.

Total avec Grosjean chez Lotus
Le pétrolier français deviendra sponsor personnel de Romain Grosjean en 2015 chez Lotus. Le logo rouge ne sera toutefois plus visible sur les voitures noire et or la saison prochaine. Il est entendu que le pétrolier français paiera les primes de résultats du pilote pour la saison prochaine…

Le projet Ferrari 2016
L’arrivée de Sébastian Vettel à Maranello en 2015 n’est que la première étape d’un vaste projet initié par Sergio Marchionne, le patron de Fiat-Chrysler. L’ambition est d’embaucher Lewis Hamilton à l’horizon 2016 avec une proposition similaire à ce qui a été formulée à Vettel. Le plan B serait de prolonger l’aventure avec Raikkonen, si ce dernier réalise une saison aussi bonne que ce qu’il a réalisé chez Lotus en 2012 et 2013.

L’ombre de la Commission Européenne
A force de crier au loup… Un député britannique a envoyé une lettre à la Commission Européenne indiquant que la Formule 1 (selon lui) ne respecte pas les lois européennes sur la concurrence. Conséquence : l’UE a désormais un grand intérêt pour la Formule 1 et a lancé des juges dans les coulisses de la Formule 1. Ainsi la prime Ferrari devra être justifiée correctement, la prime de la FIA devra également être justifiée (car contraire à l’accord signé en 2009 entre Max Mosley et l’UE). Bernie Ecclestone ne s’inquiète outre mesure de cette menace. Un observateur du paddock a lancé à Abu Dhabi : « La vieille Formule 1 est morte. »

L’autre idée pour faire baisser les coûts moteurs
La situation de Caterham F1 Team est telle que l’administrateur de l’équipe a demandé à la FIA de garder ses moteurs 2014 pour 2015. La Fédération a refusée la proposition. Pourtant Ferrari, Force India et Williams, voir Red Bull ne sont pas contre l’idée « si cela réduit effectivement les coûts » nuance Claire Williams qui a annoncé payer ses moteurs Mercedes-Benz environ 16 millions d’euros (soit 6 millions de moins que Caterham avec Renault).

Les serments déchirées
Bernie Ecclestone a annoncé qu’il était d’accords (sous certaines conditions) pour discuter une nouvelle redistribution des revenus, suite à une réunion avec les chefs d’équipe samedi après-midi. Sauf qu’il y a une condition : les petites équipes devront convaincre les grosses d’abandonner leur prime et de redistribuer à part égale la manne financière (900 millions à 10). Précisons qu’aucun représentant de Red Bull, Mercedes, Ferrari et McLaren n’était présent à cette réunion d’Abu Dhabi…ambiance.

 

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La nouvelle stratégie Total/RBR/STR

STR 2014Une redistribution des cartes auprès des pilotes Français s’annonce. Le pétrolier Total partant de Lotus pourrait se retrouver chez Toro Rosso et permettre à Jean-Eric Vergne de rester en 2015.

L’annonce du changement de moteur chez Lotus F1 Team, passant du Renault au Mercedes-Benz, s’accompagne du départ logique du pétrolier français Total. Le moteur allemand ne fonctionnant qu’aux carburants et lubrifiants du groupe Petronas, l’implication de Total en sera réduite à la fourniture des lubrifiants de boite de vitesses et autres systèmes hydraulique propre à l’équipe Enstone. Un faible contrat, qui fait de Lotus un client de Total et non plus un partenaire comme cela avait été le cas ces dernières années.

Le mois dernier, Carlos Sainz Jr avait indiqué à la presse ibérique que son implication en F1 devait convaincre le pétrolier CEPSA de rester chez Toro Rosso en 2015. La marque espagnole, propriété d’IPIC, le fond d’Abu Dhabi ayant décidé de se retirer de la Formule 1 pour concentrer ses efforts sur son accord avec le Real Madrid (un accord de 20 à 25 millions d’euros sur 15 à 20 ans autour du Stade Santiago Bernabeu). Le pétrolier investissait environ 10 millions d’euros en 2014 avec STR, selon le BusinessBookGP (version française et english version). Il avait refuser une augmentation pour 2015 et 2016.

Exit CEPSA de la galaxie des sponsors de la Scuderia Toro Rosso et place à Total, selon les rumeurs.  Le pétrolier français avait réduit sa participation chez Lotus cette saison (autour de 8 millions d’euros), mais semble être capable de débourser 18 millions d’euros pour 2015 et au-delà avec STR. Concentrant ainsi ses efforts autour des équipes Red Bull avec une importante augmentation pour 2015 et au-delà.

Si Total investit auprès de Toro Rosso, cela serait une très bonne nouvelle pour Jean-Eric Vergne qui resterait une saison supplémentaire et même au-delà dans l’équipe italienne. Mais ce serait une mauvaise nouvelle, sur le papier, pour Romain Grosjean dont le volant était garanti par Total chez Lotus depuis 2012. L’équipe d’Enstone à la recherche de fonds plus important envisage sérieusement d’engager Esteban Guitiérrez et ses 18 millions d’euros pour la saison prochaine sur le même schémas que Felipe Nasr chez Williams ou Giedo Van der Garde chez Sauber cette saison. Grosjean devrait rester chez Lotus en 2015, mais rien n’indique que ce sera grâce à Total.

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Note du Mardi – L’idée de deux championnats F1 comme en MotoGP

Note du mardiA Interlagos, Bernie Ecclestone a indiqué qu’il étudierait l’idée de faire un championnat pour Red Bull Racing, Mercedes AMG F1, McLaren Racing et la Scuderia Ferrari et un autre championnat du monde des constructeurs avec éventuellement la troisième voiture de ces constructeurs là et les autres (Lotus, Sauber, Force India, Toro Rosso, Williams). L’idée ne changera rien dans le déroulée des courses, comme nous l’a démontré le règlement MotoGP et SuperBike ces dernières années.

Subissant le départ de Kawazaki et Suzuki et la perte de vitesse de Ducati, la Dorna a estimé que seulement 2 Yamaha officielles et 2 clientes, 2 Honda et deux clientes, ainsi que de 2 Ducati officielle et deux clientes n’étaient pas suffisantes pour une grille de départ. Le championnat CRT (Claiming Rule Team) avait été mis en place pour une durée limitée de trois saisons maximum – elle ne devait plus exister cette année.

Mesure nettement plus économique

Dans les faits, la norme CRT doit être composée d’un moteur et d’une boite de vitesses ne coûtant pas plus de 20.000 euros (12 moteurs par an). Alors que la location d’une MotoGP à l’année revient à plus de 5 millions d’euros par an désormais. L’idée du CRT a permis d’augmenter le nombre de motos sur la grille et de disposer de leurs championnats spécifiques, sans que cela nuise au spectacle. Bien que l’on présente plus les MotoGP que les autres dans la course.

Mais cette année 2014, le championnat SuperBike, lui aussi en difficulté concernant son plateau (18 motos aujourd’hui) vise 24 motos minimum avec une réglementation proche du CRT, nommée EVO.

Un premier pas vers la réduction des coûts

Le résultat de ces mesures est double. Premièrement le plateau est fourni de 24 motos sur la grille de départ, ce qui donne l’impression d’un championnat sains. Deuxièmement, une bonne EVO/CRT, préparée avec sérieux produit des performances proches des prototypes, avec 10 fois moins d’investissement ou presque.

Mais plus intéressant, le MotoGP souhaite mettre en place à l’horizon 2016 un système électronique unique (ECU) et forcer à réduire les coûts des équipes en utilisant le championnat CRT comme levier. Intelligent.

Dans les années 50 et 60, devant le manque de voiture sur les grilles de départ la FIA à l’époque avait accepté l’introduction des F2, pour faire le nombre. Elles disposaient de leur propre championnat et même de leur propre grille de départ. Cela a permis à des constructeurs nouveaux de se mettre en avant et à des pilotes de briller.

Imaginons quand dans un premier temps, deux championnats se mettent en place (ceux disposant de moteur officiel constructeur) et les autres disposants de moteurs clients. Et que d’ici quelques temps, ces moteurs clients soient non plus des V6, mais des 4cyl turbo simple, sans KERS, mais d’une valeur de seulement 5 à 8 millions d’euros par an. L’approche de Bernie Ecclestone serait la première étape vers un principe proche de ce qu’ont réalisé la MotoGP et le SuperBike. Pour survivre.

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Mouvement politique autour de la 3ème voiture

GP Brésil 2014 F1Le chiffre est lâché dans le paddock d’Interlagos. « Entre 35 et 40 millions d’euros », tel est l’évaluation du coût supplémentaire de Red Bull Racing pour l’introduction d’une troisième voiture en 2015. Autrefois favorable à cette mesure, Christian Horner procède à un rétro pédalage, essentiellement politique.

L’annonce du chiffre pose l’autre question : Qui payera la facture ? Le plan 2015 semble progressivement en place dans l’esprit de Bernie Ecclestone : RBR et Ferrari devrait avoir 3 monoplaces sur la grille, car elles touchent plus d’argent que les autres. Sauf que d’un côté Marco Mattiacci estime qu’une révision à la baisse des Accords Concorde (en redistribuant l’argent vers les petits)  mettrait en difficulté Ferrari. Tandis qu’Horner laisse entendre que le budget de RBR ne permet pas d’engager une 3ème voiture en 2015. A Interlagos, il était entendu que CVC Capital a signifié aux équipes concernées, son accord pour l’engagement d’une troisième voiture (et la vente de voiture cliente en 2016), mais sans offrir une prime supplémentaire.

Les manœuvres entre patrons sont de plus en plus importantes ces dernières semaines et la tension monte. Red Bull souhaite un dégel moteur pour permettre à Renault Sport F1 de revenir dans la course et augmenter le spectacle. Ferrari soutient cette idée avec force. Toto Wolff, au nom de Mercedes AMG, refuse en bloc et lance l’idée d’un engagement d’une 3ème voiture. Essentiellement pour faire peur. Les questions de surcoût en cas de dégel moteur (20 millions d’euros environ) étouffent déjà les équipes. Le cercle vicieux devient un nœud de Möbius.

La stratégie est simple : RBR tente neutraliser Mercedes, qui tente de neutraliser Ferrari et Renault. McLaren et Honda sont des arbitres discrets de la situation.

La solution viendra probablement du CVC Capital. Demain, mardi, une réunion avec Donald Mackenzie est programmée. Une première idée serait de créer deux championnats du monde des constructeurs. Avec d’un côté les châssis et de l’autre les moteurs. Ecclestone c’est déclaré intéressé par l’idée. Mais l’ordre du jour sera la redistribution de l’argent de Marussia l’an prochain.

Pendant ce temps, le trio Lotus/Sauber/Force India discute indépendamment de ces considérations sur la 3ème voiture avec CVC Capital. Une discussion qui pourrait servir de contre balancier dans une négociation avec les autres équipes sur la 3ème voiture…

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Note du Mardi : Une équipe avec un avenir devient compétitive

Note du mardiAu fil des années, les noms des équipes changent, mais leurs profondes histoires en Formule 1 est intéressante. Les hommes changent, mais la structure reste compétitive.

Prenons Lotus F1 Team. Vainqueur de deux courses entre 2012 et 2013 et compétitive au classement des constructeurs (à l’époque). Sa structure se nommait auparavant Renault F1 Team (double championne du monde constructeurs 20015/2006) et auparavant encore Benetton (2 titres pilotes et 1 titre constructeur en 1995). L’ADN de Toleman a bien évolué depuis trente ans.

Mercedes AMG F1 a remporté le championnat du monde en 2014. Sa base est celle de Brawn GP, elle aussi championne du monde en 2009, qui est issue de Honda F1 Team (1 victoire), qui avait racheté BAR, qui avait racheté les restes de l’équipe Tyrrell (un titre constructeur en 1971 et deux titres pilotes). Mais souvenons nous que de l’équipe Tyrrell, reprise à l’époque par Craig Pollock, il ne restait plus que 20 personnes environ. Le reste étant parti composer le projet Honda d’Harvey Postlethwaite et ensuite l’antenne Minardi UK à l’époque de Paul Stoddart.

Force India est issue de Spyker, elle-même crée sur la base de Midland qui suivait le rachat de Jordan Grand Prix (3 victoires). Notons que le classement de Force India n’a guère changé depuis l’époque ou l’équipe était dirigée par Eddie Jordan.

Red Bull Racing est issue du rachat de Jaguar qui était dérivée de la glorieuse équipe Stewart (1victoire).

Même les équipes Sauber et Williams d’aujourd’hui ne sont plus celle d’hier. L’impact de BMW a changé les choses. Idem pour McLaren.

Une équipe de seconde main devient plus compétitive

Ce que retiendra l’histoire ce n’est pas seulement le changement de nom, mais que le premier changement de nom et de propriétaire lance une base d’avenir. Mercedes a gagné non pas sur la base de Tyrrell, mais celle de BAR il y a 15 ans. Red Bull Racing hérite de l’investissement de Ford dans Jaguar et non pas dans Stewart. Enfin, Renault a hérité de Benetton et non de Toleman. Idem pour Force India qui n’a plus qu’un passé lointain avec Jordan, mais plus proche dans la structuration de Midland/Spyker, qui avait tout révolutionné en 2006.

Ceci dit, donner une chance à Caterham F1 Team et Marussia F1 Team d’avoir un avenir est important. Elles ne sont que les premiers maillons d’une chaine d’avenir qui rendra plus compétitive encore leurs structures. Les prochains propriétaires mettront en place de nouveaux processus qui rendront l’ensemble compétitif d’ici une décennie.

BAR a investit pendant 8 ans en obtenant des podiums sur la fin, avant que la victoire de 2006 sous le label Honda vienne couronner les efforts et que le titre de Brawn salue l’investissement massif du constructeur dans l’usine. Usine devenue ultra compétitive pour Mercedes-Benz aujourd’hui.

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Red Bull avec Vettel chez Ferrari ?

Dans l’édition du BusinessBookGP2014, une prédiction basée sur le concept du cygne noir indiquait que Sébastian Vettel irait chez Ferrari avec le soutien de Red Bull. La marque autrichienne a récemment répondu sur ce point.

Red Bull RB10 Infiniti

Dans la prédiction, il est écrit  que : si Vettel signe chez Ferrari, il remplacerait Fernando Alonso. Le pilote espagnol étant soutenu en partie par Banco Santander qui est sponsor de l’équipe italienne, l’idée était de remplacer l’établissement bancaire par Red Bull contre un chèque de 50 à 70 millions d’euros par année. En cela, le quadruple champion du monde restera dans le giron autrichien et la marque au taureau rouge étendra son influence au-delà de ses deux équipes et son Grand Prix.

A Sotchi un porte-parole de l’équipe Red bull Racing a expliqué qu’un accord entre Sébastian Vettel et Dietrich Mateschitz, le patron de la marque de boisson énergisante, a clarifié l’idée qu’il n’y aura pas d’accord publicitaire entre les deux parties à l’avenir. Vettel ne fera donc pas la promotion de Red Bull chez Ferrari.  Pour l’instant. L’argument lancé en OFF est que Ferrari dispose d’un accord avec TNT, un rival brésilien. Mais…

En effet, Ferrari a signé un accord de sponsoring avec la marque de boisson brésilienne TNT. L’accord remonte à Mars 2012 et il a été signé pour une durée de trois ans. Expirant à la fin 2014. Ce qui laisse en réalité libre champs à Red Bull de remplacer TNT à Maranello. Voir plus ?

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Audi viserait la Formule 1 en 2016

AudiSelon le magazine anglais Auto Express, Audi devrait arriver en Formule 1 en 2016. Abandonnant son programme Endurance et Tourisme. La publication indique que la marque allemande travaille sur un V6 turbo aux configurations F1 depuis le début de l’année 2014. Un bloc ayant une technologie hybride qui proviendrait, dans un premier temps, d’un partenaire. Les regards ce tournent instantanément vers Red Bull.

La rumeur recoupe celle du recrutement prochain de Stefano Domenicali par Audi. L’italien n’a aucune expérience en Endurance et DTM et celle indiquant Red Bull est un partenaire historique du groupe Volkswagen en sport mécanique et favori dans l’accord futur. Sachant que le budget sportif d’Audi est de 100 millions d’euros par an, Auto Express indique que ce budget verrait aussi l’apport de l’équipe partenaire. Ce qui pousserait le budget entre 130 et 160 millions d’euros par année. L’équivalent de Renault Sport et Ferrari, mais moins que Honda et Mercedes-Benz.

Reste deux questions majeures pour crédibiliser la rumeur :

1/ La date de 2016 est-elle bonne ?
2/ Quel implication pour Audi ?

Pour répondre à la première question il faut se pencher sur la durée des contrats entre les équipes et leurs fournisseurs moteurs.

  • Red Bull – Renault : 2016
  • Williams – Mercedes-Benz : 2016
  • Mclaren- Honda : 2019
  • Force India – Mercedes-Benz : 2016
  • Toro Rosso – Renault : 2016
  • Lotus – Mercedes-Benz : 2020
  • Marussia – Ferrari : 2016
  • Sauber – Ferrari : 2018
  • Caterham-Renault : 2016

Ainsi l’année 2016 semble à première vue erronée, car l’ensemble des équipes sont engagées jusqu’à la fin de cette année là, avec leur constructeur. A moins qu’un scénario comme celui de Lotus (passant en 2015 de Renault à Mercedes-Benz) se produise. Mais pour que cela ce réalise, il faudrait que l’équipe ait de l’argent car elle  devra assumer le dédit de son fournisseur actuel et bénéficier d’un moteur Audi gratuit. A moins qu’Audi ne participe aussi au financement de l’équipe…

Notons enfin que RBR dispose d’un accord partenariat/sponsoring avec Infiniti Cars jusqu’à la fin de la saison 2016. Un concurrent de la marque allemande.

La deuxième question est essentielle. Audi est un constructeur de voiture premium qui entre dans le terrain de Mercedes-Benz. Ce dernier est champion du monde 2014 et restera favori pour 2015 en ayant sa propre équipe. Le modèle proposé par Auto Express semble être celui reproduisant l’accord Red Bull- Renault, voir McLaren/Honda. Mais, rien n’indique toutefois le rachat d’une équipe dans un premier temps. Mercedes-Benz a été partenaire de McLaren de 1995-1999, ensuite actionnaire (40%) de 2000-2009 et enfin propriétaire d’une équipe complète en 2010 après le rachat de l’équipe Brawn GP. La stratégie d’Audi sera peut-être similaire. Après tout, BMW a fourni Williams entre 2000 et 2005 avant de devenir propriétaire de Sauber entre 2005 et 2009.

Pour l’histoire, le règlement moteur 3,5L atmo avait été prolongé jusqu’en l’an 2000 par la FIA en 1993, lorsque Mercedes-Benz, Peugeot et Ford ont décidé d’investir en Formule 1. L’objectif étant que ces constructeurs aient environ 5 ans pour rentabiliser leurs investissements. Sachant que le règlement moteur actuel expirera en 2020, la date 2016 a du sens, cela lui laissera un délai de cinq saisons. Avant une prolongation du règlement par la FIA jusqu’en 2023/2025 ?

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L’avenir de Vettel sans la tutelle de Red Bull

Vettel  Le départ de Sébastian Vettel de la galaxie Red Bull Racing soulevait la question d’une clause spécifique du contrat entre l’équipe autrichienne et le quadruple champion du monde. Une clause qui permettait à Red Bull de garder Vettel sous contrat, tout en permettant à ce dernier de signer chez Ferrari. Cette clause a volée.

Activée à partir de 2013 et courant jusqu’à l’année 2017. Cette clause particulière permet à Sébastian Vettel de décider de son avenir si le résultat de RBR est médiocre. Une prolongation destinée à maintenir sous pression le staff technique. En apparence seulement. Dans le détail cette clause, valable jusqu’en 2017,  relève d’une modalité qui astreint Red Bull à un investissement de plusieurs millions d’euros par an sur une période de 5 ans. Une option préférentielle que s’est réservée la marque autrichienne sur son quadruple champion du monde. Dans les faits, si le pilote allemand souhaite signer dans une autre équipe, Red Bull paiera pour disposer de ses services en priorité le temps de la « pause » entre les deux parties jusqu’en 2017.

Au journal autrichien Klein Zeintung, Dr Helmut Marko a indiqué « Nous avons insistés pour que Vettel perçoive immédiatement sa clause libératoire ou qu’elle soit supprimer. Les deux parties ayant rejeté sa gestion. » Ce qui signifie que Vettel ne souhaite pas revenir par contrainte chez RBR et que RBR a compris qu’il était temps de laisser son champion partir.

Reste à savoir si Vettel va toucher 18 millions d’euros de Red Bull pour sa libération (6 millions d’euros par année) ou que cette clause allait simplement rayée et résilier.  Visiblement des discussions sont actuellement en cours sur ce sujet.

Une chose est désormais entendue : Vettel est un pilote qui n’aura plus de liens avec Red Bull pour la suite de sa carrière.

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Note du Mardi : Red Bull et le principe du marché pilote interne

Note du mardiL’avenir de Sébastian Vettel n’est pas encore officiellement défini, que son départ de Red Bull Racing illustre parfaitement la politique de la marque autrichienne concernant le marché des transferts pilotes. Un concept de marché privé, qui va inspirer d’autres marques au point de tuer le principe du libre échange dans un proche avenir.

Depuis toujours le marché des transferts s’illustre autour de deux conceptions idéologiques : La performance définissant le prix. Depuis 15 ans, une autre idée a indiqué le principe de Qualité et de Prix. En 2002, Renault F1 Team signait avec Fernando Alonso, qui devient pilote titulaire l’année suivante. Une première pierre. Depuis ce moment les pilotes du cercles de Flavio Briatore entrerons à Enstone (Trulli, Fisichella et le retour de Alonso en 2008). Heikki Kovalainen et Nelson Piquet Jr illustreront cette stratégie à 360 du constructeur français, inspiré par son patron italien. Une stratégie que reprends Red Bull aujourd’hui en la poussant plus loin encore.

De la Scuderia Toro Rosso à Red Bull Racing

2008, Sébastian Vettel est annoncé passant de la Scuderia Toro Rosso à Red Bull Racing pour la saison 2009.  Depuis 2005 et l’échec du duo Klien/Liuzzi la stratégie de l’équipe était d’avoir un pilote d’expérience (Coulthard au début, Webber ensuite) aux côtés d’un pilote jeune et surtout maison. En plus, la marque a repris l’équipe Minardi pour la rebaptiser Scuderia Toro Rosso et en faire son junior team, permettant à de jeunes pilotes de réaliser maximum trois saisons de Formule 1. En 2014, Daniel Ricciardo passe de STR à RBR et pour la saison prochaine Daniil Kvyat fera le même trajet.

A l’origine : L’idée de Flavio

En 2006, Flavio Briatore visait Kimi Raikkonen et Michael Schumacher pour 2007 chez Renault. Finalement Kovalainen a été désigné pilote. La saison suivante, c’est Nelson Piquet Jr, qui dans l’aspiration de son contrat avec Flavio Briatore c’est retrouvé au volant d’une Renault en 2008. La saison dernière, Kimi Raikkonen a été proche d’un accord avec Red Bull Racing à la place de Mark Webber, avant que l’équipe autrichienne ne signe Ricciardo. Auparavant, il y avait eu une rumeur Lewis Hamilton – RBR au moment des premières rumeurs Vettel-Ferrari en 2012.  Le parallèle entre l’équipe Renault  et Red Bull est flagrant. Avec son équipe Toro Rosso, Red Bull va plus loin que Renault à l’époque. Elle met en place un marché des transferts privés. Car même le départ de Sébastian Vettel chez Ferrari était programmé dans le plan de carrière du pilote allemand.

Un concept d’avenir ? 

Les constructeurs ayant comme propriétaire des marques, vont mettre en avant les pilotes, en suivant une politique soigneusement mis en place depuis plusieurs mois. Mais, pas un pilote venant d’ailleurs, mais un pilote développer dans sa propre filière. C’est une étape importante dans la maîtrise des carrières des aspirants pilotes. Fernando Alonso et Lewis Hamilton ont été l’illustration d’une ancienne pratique inspiré par Renault. Red Bull avec Sébastian Vettel et aujourd’hui Daniel Ricciardo sublime le concept. Aujourd’hui Kevin Magnussen, Jules Bianchi, d’une certaine manière Valtteri Bottas sont encore l’équivalent de Heikki Kovalainen et Nelson Piquet Jr. Mais la génération suivante sera d’une autre étape. Cette prochaine étape sera pour les équipes les plus puissantes d’avoir une équipe de Formule 1 bis afin de tester ses jeunes poulains. Outil fondamental pour le développement d’une filière cohérente.

Cette stratégie permet surtout de baisser les coûts. Red Bull Racing a remplacé un pilote d’un salaire de 22 millions d’euros par un jeune espoir au salaire de 750.000 euros selon les estimations. L’an prochain l’équipe autrichienne va diviser par 10 sa masse salariale pilote. Les autres (a savoir Ferrari ou McLaren) paieront cher la formation autrichienne pour avoir Vettel. De la même manière que lorsque Michael Schumacher était payé par Benetton 10 millions de dollars en 1995 et qu’il toucha 25 millions chez Ferrari et que Fernando Alonso qui touchait 12 millions de dollars en 2006 évoluait avec 30 millions de dollars chez McLaren l’année suivante.

Côté médiatique l’impact est déjà visible. Avant l’annonce officielle de Kvyat, il y a eu une rumeur mettant Fernando Alonso aux côtés de Ricciardo. Avec une particularité : personne n’y a cru. Le signe du vent qui tourne progressivement et à l’avenir il n’y aura probablement plus de marché des transferts.

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Daniel Ricciardo gagne plus en primes qu’en salaire

Prime au talent pour la star montante de la F1 2014, Daniel Ricciardo - @Facebook

C’est la nouvelle star de la Formule 1, fort de trois victoires, dont deux consécutives. Daniel Ricciardo était jusqu’à présent une excellente affaire pour Red Bull Racing. Etait, car désormais, l’australien coûte cher à son écurie.

Quand Ricciardo a signé son contrat avec Red Bull Racing, il a en effet accepté de n’être rémunéré « que » 750.000 euros sur l’année 2014, à condition qu’il soit augmenté en 2015 s’il était performant. La prolongation ayant été activée dès le début de l’été, Riccardo sera toujours présent dans l’équipe autrichienne, la saison prochaine. Reste que si son salaire actuel est bas, ses primes sont, elles, plutôt importantes.

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