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Avant Poste – La fin du rêve Volkswagen

Martin Winterkorn VolkswagenLe regard fixe la caméra. Derrière lui le nom de Volkswagen en lettre capitale est bien petit sur le mur blanc. Une marque s’effaçant derrière le visage de son responsable. Martin Winterkorn, le président du groupe allemand s’excuse le regard fuyant. En coulisse le conseil de surveillance fait fuiter dans la presse outre Rhin que la confiance est perdue. La pire semaine de l’histoire du constructeur de Wolfsburg.

Avril 2015, jamais une guerre d’influence n’aura été si violente entre deux hommes dans l’histoire de l’industrie allemande. Après plusieurs jours de lutte de coulisse, Ferdinand Piech cède son siège après 9 ans de règne comme président du directoire. Le soutien de syndicats occupant 50% des 20 sièges du conseil de surveillance était apporté à Martin Winterkorn. L’autre moitié étant détenue par la famille Porsche/Piech n’a rien pu être fait. Isolé Piech s’est mis à dos la famille Porsche, relançant une rivalité entre les deux familles vieille d’un demi siècle.

Pourtant tous les coups ont été permis pour empêcher Martin Winterkorn de succéder à Ferdinand Piech, mais la démission le 25 Avril 2015 du patriarche de 78 ans avait été une surprise. Au moment de quitter le groupe automobile allemand, Piech savait être arrivé au bout d’un cycle. Le plan de restructuration de Winterkorn présenté durant l’été 2014 avait échoué à cause de l’opposition du président du CE de VW. L’influence des syndicats est plus forte désormais et affaiblit l’ensemble des donnés économiques du groupe.

Depuis l’affaire des 11 millions de véhicules diesel corrompus par un logiciel, tout s’accélère. La valeur de la société a perdue 25 milliards d’euros en 48h. La rumeur d’un remplacement par le patron de Porsche lancée, puis démentie. L’ensemble devient une affaire d’État, car le gouvernement Meckel va mener une enquête. Ce mercredi 23 Septembre, Winterkorn fera face au comité exécutif du conseil de surveillance du constructeur automobile. Vendredi la démission devrait être effective selon la presse allemande. Détail intéressant, dans l’agenda la date du 25 Septembre devait annoncer  la prolongation jusqu’en 2018 du mandat de Winterkorn, par le Conseil de Surveillance.

L’ironie de l’histoire est que le week-end dernier la rumeur Audi-Volkswagen équipant en 2018 Red Bull Racing et la Scuderia Toro Rosso avait pris une réelle ampleur. Bernie Ecclestone en personne plaidant pour un concept de moteur turbo classique. Tentative d’influencer la FIA au moment ou BMW a annoncé son refus de revenir, tout comme Toyota et dans une discipline menacer par le départ de Renault. VW disposant d’un trésor de guerre de 6,5 milliards d’euros, ce dernier devra plutôt servir à payer la future amende de plus de 15 milliards que va réclamer le gouvernement fédéral américain.

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Note du Mardi – L’utilité d’avoir une équipe Bis pour un Top Team

Note du mardiSi Red Bull Racing envisage sérieusement de quitter Renault Sport F1 à l’horizon 2016/2017. Reste le cas spécifique de la Scuderia Toro Rosso. Quelle motorisation pour l’équipe italienne au-delà de 2016 ? La réponse pourrait surtout marquer l’intérêt pour les équipes les plus riches d’investir dans les plus petites équipes dans un futur proche.

L’histoire de la rupture du contrat Ferrari/Red Bull en 2006

Juin 2006. Red Bull Racing n’était pas satisfait de son contrat avec la Scuderia Ferrari. Un contrat de trois saisons (2006/2007/2008), coûtant 45 millions de dollars par année. Pour rester au milieu de la grille. Seule solution pour progresser : Trouver un autre fournisseur et rompre le contrat avec les italiens. Jean Todt, alors patron de Maranello, n’entendait pas perdre son principal client. Depuis la reprise de Sauber par BMW quelques mois auparavant, Ferrari avait besoin de maintenir un client moteur pour préserver son équilibre politique et économique dans le paddock.

La lutte entre les autrichiens et le français a durée tout l’été 2006. Red Bull avait dans un premier temps proposé un dédit de 10 millions de dollars que Maranello avait refusé sur le champs. Pour Jean Todt,  le contrat Red Bull Racing était toujours sensible et aucune solution ne pouvait être trouvée sur le moment. Le 15 Septembre 2006, Dietrich Materchitz signa pourtant avec Flavio Briatore et Renault Sport un contrat de fourniture de deux saisons (2007/2008). Deux semaines plus tard, Ferrari annonçait la fourniture à Spyker F1 pour la seule année 2007. Durant l’intervalle l’émergence de Gerhard Berger sera déterminante sur l’échiquier moteur.

Copropriétaire de la Scuderia Toro Rosso. Berger n’était pas satisfait de la motorisation Cosworth qu’il disposait. Toutefois il négociait avec le manufacturier pour disposer des fameux V8 anglais, tout en ayant fait une demande auprès de Jean Todt. La tempête était à son paroxysme entre Red Bull et Ferrari, tandis que Berger entra en négociation discrète avec Ferrari. L’autrichien, en accord avec Dietrich Materchitz, propose au manager français de reprendre le contrat moteur de Red Bull Racing, tout en le prolongeant une saison. Le 31 Octobre 2006, STR annonce qu’elle sera propulsée par un moteur Ferrari durant trois saisons (2007/2008 et 2009).

Un reeboot intéressant…

Sous contrat jusqu’à la fin 2016 avec Renault Sport, Red Bull Racing et la Scuderia Toro Rosso, pourraient ainsi trouver un compromis similaire à ce qui avait été réalisé il y a une décennie. A savoir que Red Bull rompe son contrat avec la marque française fin 2015 et proposera un nouveau contrat jusqu’en 2020 pour la Scuderia Toro Rosso, en compensation.

Cette solution permettra à Renault de maintenir un client dans le paddock, tout en développant son propre programme (le rachat d’une équipe), tandis que Red Bull pourrait signer avec Ferrari dans un premier temps et viser un autre constructeur à long terme.

Cette histoire est intéressante à plus d’un titre dans un monde en manque de motorisation, comme l’est aujourd’hui la Formule 1. Si une équipe A est propriétaire d’une équipe B, elle pourrait utiliser l’équipe B comme levier, pour bénéficier d’un moteur compétitif pour son équipe A, sans que cela ne soit trop coûteux pour l’ensemble.  En cela, Red Bull montre toute l’utilité de Toro Rosso dans sa stratégie de négociation.

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Liste des salaires pilotes de Formule 1 2015

Fernando Alonso (McLaren)/ Salaire 2015 : 35 millions €

TomorrowNewsF1 publie ce Mardi le classement des salaires des pilotes de F1 2015, selon les chiffres évalués par le Business Book GP (livre à vous procurer en version PDF en cliquant ici), sorti le 25 avril. les transferts de Sébastian Vettel de Red Bull Racing à Ferrari et celui de Fernando Alonso de Ferrari à McLaren-Honda a redistribué les cartes financières du classement. C’est d’ailleurs le double champion du monde espagnol qui remporte la première place, devant le quadruple champion du monde allemand et Lewis Hamilton. Kimi Raikkonen et Nico Rosberg complète un Top 5 qui entrevoie la disparition de Jenson Button. Le champion du monde 2009 ayant consenti une forte réduction salariale pour la saison 2015.

Une norme à suivre : Les salaires des champions du monde n’augmentent pas réellement (ils sont stable par rapport à l’an dernier), mais les primes sont importantes. Ainsi, sur ce principe de salaire+prime importante, le renouvellement de Lewis Hamilton jusqu’en 2018 avec Mercedes AMG F1 va lui permettre de progresser dès la saison prochaine et viser la place de leader dans les prochaines années. Derrière les salaires des tops pilotes, la confirmation d’une classe moyenne disposant d’un salaire entre 3 et 4 millions d’euros annuels s’installe.

En 2014, le salaire moyen d’un pilote de F1 est de 7.7  millions d’euros, soit 1.5 millions d’euros de plus que l’année dernière et 2.8 millions de plus qu’il y a 2 ans. Cette saison 13 pilotes touchent minium 1 million d’euros de salaire. Soit un de moins que la saison dernière.

Voici la liste des salaires 2015 des pilotes de Formule 1 par le Business Book GP 2015 :

1. Fernando Alonso (McLaren) : 35 millions d’euros
2. Sébastian Vettel (Ferrari) : 28 millions d’euros
3. Lewis Hamilton (Mercedes) : 25 millions d’euros
4. Kimi Raikkonen (Ferrari) : 18 millions d’euros
5. Nico Rosberg (Mercedes) : 13.5 millions d’euros
6. Jenson Button (McLaren) : 10 millions d’euros
7. Felipe Massa (Williams) : 4 millions d’euros
8. Nico Hulkenberg (Force India) : 4 millions d’euros
9. Sergio Perez (Force India) : 4 millions d’euros
10. Romain Grosjean (Lotus) : 4 millions d’euros
11. Pastor Maldonado (Lotus) : 4 millions d’euros
12. Valtteri Bottas (Williams) : 2 millions d’euros
13. Daniel Ricciardo (RBR) : 1.5 millions d’euros
14. Daniil Kvyat (RBR) : 750.000 euros
15. Max Verstappen (STR) : 250.000 euros
16. Carlos Sainz Jr (STR) : 250.000 euros
17. Felipe Nasr (Sauber) : 200.000 euros
18. Marcus Ericsson (Sauber) : 200.000 euros
19. Will Stevens (Manor) : 150.000 euros
20. Roberto Merhi (Manor) : 50.000 euros

Pour vous procurer le Business / book GP2015 en version PDF cliquez ici   and English version clic here

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Note du Mardi – La fin de la fourniture moteur premium

Note du mardiLa situation politico-interne entre Red Bull Racing et Renault Sport F1 marquera la fin prochaine du partenariat de fourniture moteur d’un constructeur à une équipe premium. La fin d’une évolution d’une relation de nature ambigüe.

Lorsqu’en 2011, le Directeur General de Renault Sport, Jean-François Caubet indique dans la presse, lors de la signature du contrat de cinq ans (2012-2016) avec Red Bull Racing les mots qui raisonne encore aujourd’hui : « Notre stratégie est claire. Nous allons nous réinstaller totalement dans notre rôle de motoriste F1. Le vrai rôle d’un constructeur automobile. » Un retour en arrière en réalité, inventant non plus l’idée d’une fourniture moteur exclusif comme cela avait déjà été entrevue par le passé, mais le principe du partenariat référent. Ultime avatar qui cause sa perte aujourd’hui.

Une lente évolution du principe de fourniture exclusive

Par le passé un constructeur fournissait gratuitement son moteur à une équipe. Puis le constructeur a investit de l’argent pour apparaitre sur la monoplace (Honda à partir de 1988 avec McLaren). Renault lors de son retour en Formule 1 en 1989 a mis en place le partenariat donnant/donnant. D’un côté Williams déboursait 8 millions de dollars par année (soit l’équivalent aujourd’hui de 14 millions d’euros environ), pour participation au développement moteur. Un contrat équivalent avait été signé entre Prost et Peugeot entre 1998 et 2000 (contre 4 millions de dollars par année à l’époque). Ensuite le constructeur disposant de sa propre équipe, vendait simplement un moteur client, avant que Renault redevenant motoriste invente la ristourne marketing : A savoir un prix moteur baissé de 25% en échange d’un espace publicitaire sur les monoplaces partenaires. Une logique qui est dépassé depuis la nouvelle réglementation 2014.

L’erreur d’une approche classique 

Depuis 2010, Red Bull Technology avait largement investit dans le KERS (on parlait d’environ 90 millions d’euros), alors que dans le même temps Mercedes-Benz développait son propre concept et le vendait, la marque au losange se contentait de construire et développer son bloc moteur uniquement. L’arrivée de la nouvelle réglementation 2014 n’avait pas été abordée de manière différente. Les composants électriques de l’unité moteur Renault sont conçus par Red Bull Technology et produite par Magna Styr en Autriche. En somme, la marque française achète une technologie à RBT pour ensuite les vendre à ses deux clients, à savoir RBR et la Scuderia Toro Rosso. On parle d’un investissement de 6 ou 8 millions d’euros par an. Alors que dans le même temps, Mercedes-Benz a élaboré un ensemble moteur en interne, maitrisant tout les composants de son évolution et développement.

L’avenir marketing et économique

La situation de Renault est aujourd’hui intenable et marquera l’arrêt pendant un moment de ce type de partenariat avec une équipe dans un proche avenir. Depuis 2014 le fautif est systématiquement le motoriste (comme Peugeot avec Prost en 1999 et 2000, McLaren avec Mercedes-Benz en 2000,  TWR avec Yamaha, Williams et BMW en 2005 etc…) alors que nous étions à l’époque sur des partenariats d’exclusivités fourniture qui ont engendré le développement des constructeurs automobiles comme propriétaire. C’est ainsi la logique de Renault Sport avec les rumeurs de reprise d’une équipe. Mais c’est également la fin de la simple collaboration premium entre un constructeur automobile et une équipe F1. Désormais le monde devrait être binaire : un constructeur faisant de la Formule 1 un outil marketing premium et une série d’équipe cliente pour le financement de son modèle économique.

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GP Australie 2015 – Paddock Confidences

Australia 2015Franz Tost, l’enfonceur de portes ouvertes
Franz Tost a indiqué deux magnifiques rodomontades à Melbourne. La première: « Il n’y a que les meilleurs pilotes qui accèdent aux meilleurs équipes. » (oui on imagine en effet) et la seconde : « les victoires de Mercedes sont un préjudice pour la F1. » (et les victoires de Red Bull un bénéfice pour la F1 donc ?)

La FIA met la pression
Alors que la F1 discute de libérer les débits de consommation pour 2017. La FIA, dès le GP de Chine, va imposer un nouveau calcul de mesure de pression de carburant. Un système probablement intégré dans l’électronique standard ECU.

Des filles et des moteurs
Pour Bernie Ecclestone (sous les conseils de Flavio Briatore), les femmes doivent apporter du glamour dans le paddock et sur la grille de départ, mais n’auront aucune chance équitable derrière un volant. Pire, Ecclestone pense que l’échec d’une femme en F1 serait un préjudice marketing et sportif.

La FIA et Manor
L’imbroglio Manor a mis en délicatesse la FIA à Melbourne. Les dirigeants de l’équipe ont été convoqué pour explication sur leur déroute en qualification. En sortie de réunion, l’équipe anglaise a reçue un avertissement : en Malaisie cette situation ne doit pas se reproduire.

Ferrari et le fair play financier
Mauricio Arrivabene préconise que la FIA doit s’inspirer de l’UEFA pour l’application d’un fair play financier en Formule 1. Sans préciser l’application concrète pour le moment.

Toro Rosso et Renault
Helmut Marko a confirmé que Renault était en pourparlé avec la Scuderia Toro Rosso pour un rachat.

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Quelle solution de reprise pour Renault F1 ?

Red Bull RB11La stratégie de Renault Sport F1 évolue vers plus d’investissements dans le futur proche, mais les solutions ne sont pas si importantes que cela. Au moment ou les rumeurs indiquent qu’un rachat d’une équipe comme Lotus, Force India, Sauber ou Toro Rosso se présentent comme des solutions, il existe en réalité deux autres scénarii pour la marque au losange.

L’approche Lotus/Renault a été réalisée la saison dernière. En vain. Malgré un accord prolongé jusqu’en 2017 entre les deux parties, le manque d’investissement de la marque française, ajoutant le manque de performance de l’unité moteur n’a fait qu’accélérer les événements. L’usine d’Enstone a signé un deal de 6 ans avec Mercedes-Benz et le casser coûtera une fortune à la marque française. Ajouter au rachat de l’équipe (d’une valeur de 150 millions d’euros environ). Les dettes de l’équipe étant indexées sur les propriétaires actuels et non par la structure, le problème concernera le prix de vente et non le rachat de la dette.  Même  constat chez Force India. Le rachat des 42,5% de Sahara Group, s’ajoutant à une large vente des parts de Vijay Mallya et John de Mol (10%). L’ensemble a une valeur de 100 millions d’euros environ. Mais encore une fois, il faudra casser le contrat moteur avec Mercedes-Benz.

Sauber et Toro Rosso sont des cibles proches du plan B. L’équipe Suisse est intéressante, mais l’expérience a démontrée que sa compétitivité est relative (même à l’époque BMW) et qu’une structure anglaise apportera plus de perspective (l’héritage Benetton en souvenir). Même constat pour Toro Rosso. Problème : Ces deux équipes dépendent techniquement  pour l’une de Ferrari et pour l’autre de Red Bull. Ce qui signifie qu’un gros investissement sera nécessaire dans un avenir proche (développement des parties postérieures des monoplaces par exemple dont la boite de vitesse). Aucune de ces quatre idées sont de bonnes solutions, tant l’investissement sera important, malgré des prix de ventes relativement élevé (rappelons que Benetton avait été racheté pour 120 millions de dollars en 2000).

Solution 1 : Prendre une participation dans un Top Team

C’est la solution Mercedes-Benz/McLaren de 1999. La marque allemande avait pris 40% du capital pour plus de 300 millions de dollars à l’époque. Le partenariat entre les deux parties c’était renforcé, économiquement et techniquement. Une solution intermédiaire séduisante qui renforcerait la position de Renault Sport F1 dans le paddock.

Problème quelle équipe ? La rumeur du rachat pour 300 millions d’euros de Red Bull Racing par Audi, quelques jours seulement après l’annonce de la stratégie de rachat d’une équipe par Cyril Abiteboul est un signe intéressant, à ne pas prendre au premier degré. Si Renault souhaite investir dans RBR, le prix est déjà annoncé (300 millions), donc une prise de participation de 40 ou 50% coûtera 120 à 150 millions d’euros. Ensuite la marque au losange remplacera Infiniti comme partenaire financier (41 millions d’euros par an) de l’équipe autrichienne. Ce qui est une solution abordable et compétitive.

Solution 2 : Acheter une équipe, mais pas seul

C’est la solution Mercedes-Benz. Dans un premier temps sa reprise de Brawn GP c’était réalisé avec un prêt bancaire du groupe Aabar (en échange de 40% du capital), puis Toto Wolff et Niki Lauda ont disposé de respectivement 30 et 10% du capital actuel de l’équipe Mercedes AMG F1. Renault pourrait reproduire ce même scénario, soit avec un partenaire économique complémentaire, soit avec des hommes capables de prendre le projet. Nous estimons que la première solution serait la plus pertinente, car la présence de Cyril Abiteboul dans l’organigramme Renault Sport (en ayant dirigé Caterham F1 Team), lui offre l’homme capable de diriger l’équipe reprise.

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Line-up 2015 (Update 3)

Avec l’annonce du line-up officiel de McLaren (Fernando Alonso et Jenson Button), le dessin de la saison 2015 devient de plus en plus intéressant.

Les pilotes dont les noms sont entre parenthèse ne sont pas encore confirmés ou sur le départ.

Mercedes AMG F1
Lewis Hamilton – Nico Rosberg

Red Bull Racing
Daniel Ricciardo – Daniil Kvyat

Williams
Valterri Bottas – Felipe Massa

Ferrari
Sébastian Vettel – Kimi Raikkone

Force India
Nico Hulkenberg –  Sergio Perez

McLaren
Fernando Alonso – Jenson Button

Scuderia Toro Rosso
Max Verstappen – Carlos Sainz Jr

Lotus F1 Team
Pastor Maldonado – Romain Grosjean

Sauber F1 Team
Marcus Ericsson – Felipe Nasr

Caterham F1 Team
(avenir incertain – des pilotes responsables avec de l’argent si possible)

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[FanaticF1.com] – Quelles relations entre les grosses équipes et les petites ?

 

 

Depuis un mois, Bernie Ecclestone ne cesse de dire qu’il est prêt à déchirer les Accords Concorde, signé en 2013 et valable jusqu’en 2020, pour en produire un nouveau. Plus conforme aux besoins de la Formule 1. En réalité, Bernie Ecclestone constate qu’il est incapable de résoudre le problème. Provoquant une contrainte nouvelle.

L’homme avait déjà fait l’aveu qu’il n’avait pas de solutions pour l’avenir. Il confirme la situation en expliquant que les équipes souhaitant redéfinir les Accords Concorde, doivent négocier individuellement avec Red Bull Racing, Mercedes AMG F1, Ferrari et McLaren. Chacune ayant négocié son propre accord. Brouillant encore plus les cartes et réduisant sa volonté de trouver une solution.

Pour découvrir la suite je vous invite à cliquer ici

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La nouvelle stratégie Total/RBR/STR

STR 2014Une redistribution des cartes auprès des pilotes Français s’annonce. Le pétrolier Total partant de Lotus pourrait se retrouver chez Toro Rosso et permettre à Jean-Eric Vergne de rester en 2015.

L’annonce du changement de moteur chez Lotus F1 Team, passant du Renault au Mercedes-Benz, s’accompagne du départ logique du pétrolier français Total. Le moteur allemand ne fonctionnant qu’aux carburants et lubrifiants du groupe Petronas, l’implication de Total en sera réduite à la fourniture des lubrifiants de boite de vitesses et autres systèmes hydraulique propre à l’équipe Enstone. Un faible contrat, qui fait de Lotus un client de Total et non plus un partenaire comme cela avait été le cas ces dernières années.

Le mois dernier, Carlos Sainz Jr avait indiqué à la presse ibérique que son implication en F1 devait convaincre le pétrolier CEPSA de rester chez Toro Rosso en 2015. La marque espagnole, propriété d’IPIC, le fond d’Abu Dhabi ayant décidé de se retirer de la Formule 1 pour concentrer ses efforts sur son accord avec le Real Madrid (un accord de 20 à 25 millions d’euros sur 15 à 20 ans autour du Stade Santiago Bernabeu). Le pétrolier investissait environ 10 millions d’euros en 2014 avec STR, selon le BusinessBookGP (version française et english version). Il avait refuser une augmentation pour 2015 et 2016.

Exit CEPSA de la galaxie des sponsors de la Scuderia Toro Rosso et place à Total, selon les rumeurs.  Le pétrolier français avait réduit sa participation chez Lotus cette saison (autour de 8 millions d’euros), mais semble être capable de débourser 18 millions d’euros pour 2015 et au-delà avec STR. Concentrant ainsi ses efforts autour des équipes Red Bull avec une importante augmentation pour 2015 et au-delà.

Si Total investit auprès de Toro Rosso, cela serait une très bonne nouvelle pour Jean-Eric Vergne qui resterait une saison supplémentaire et même au-delà dans l’équipe italienne. Mais ce serait une mauvaise nouvelle, sur le papier, pour Romain Grosjean dont le volant était garanti par Total chez Lotus depuis 2012. L’équipe d’Enstone à la recherche de fonds plus important envisage sérieusement d’engager Esteban Guitiérrez et ses 18 millions d’euros pour la saison prochaine sur le même schémas que Felipe Nasr chez Williams ou Giedo Van der Garde chez Sauber cette saison. Grosjean devrait rester chez Lotus en 2015, mais rien n’indique que ce sera grâce à Total.

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GP Russie 2014 – Paddock Confidences

Sotchi GPGuerre froide sur les moteurs
Ferrari et Renault ont proposé un dégel du moteur pour 2015 afin d’être a égalité avec Honda. Après avoir fait croire à un assouplissement, Mercedes a tout refusé mais la proposition passera devant le Commission F1. Sauf qu’il faut l’unanimité et Mercedes a déjà indiqué son vêto. La mesure ne passera pas selon beaucoup d’observateurs du paddock.

Franz Tost et JEV
Inquiet pour l’avenir de la Scuderia Toro Rosso, Franz Tost fait une énorme pression sur le Dr Helmut Marko pour que le pilote Jean Eric Vergne conserve son volant pour 2015 aux côtés de Max Verstappen. L’expérience du tricolore plaide pour lui. Mais, Tost n’est qu’un avis consultatif et son avis pèse malheureusement très peu dans les décisions de Red Bull.

Les pilotes Haas 2016
Ce sera entre Mai et Juillet 2015 que l’équipe Haas entrera sur le marché des transferts pour la composition de sa nouvelle équipe. Un pilote expérimenté est en ligne de mire. Un pilote américain est envisagé, mais pas encore une priorité. Il n’est pas impossible, selon des échos qu’un pilote d’IndyCar soit choisi.

LA question sur la 3ème voiture
Toto Wolff, indique qu’il faudra rapidement que la FIA et la FOM sélectionnent les équipes qui pourront (devront) aligner trois voitures l’an prochain ou à l’avenir. Car les critères sont actuellement très flou, voir inexistant.

Des roubles enfin pour Sauber
Une rumeur indique que l’équipe Sauber va bénéficier enfin du parrainage des sociétés russes annoncé depuis une année maintenant. Le deal a une valeur totale de 330 millions d’euros.

Négociation tendue entre Fernando et McLaren?
Selon les rumeurs en espagne, Ron Dennis profiterait de la situation pour faire baisser les prétentions salariale de Fernando Alonso chez McLaren-Honda. Plus intéressant, l’espagnol souhaite une clause de performance capable de le sortir dès la fin 2015, ce que refuserais désormais Dennis qui veut un engagement ferme de deux ans minimum.

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