Archives du tag : McLaren

Vers une augmentation de l’influence Honda chez McLaren

McLaren Honda Le ciel au dessus de l’usine de Woking a été aussi sombre que les couleurs des MP4-30 en 2015. Si en interne le mea culpa technique est de rigueur, la stratégie a changée concernant Honda. L’heure n’est plus de critiquer son partenaire sous couvert de lettres émotionnellement troublantes pour la direction du constructeur japonais. La frustration passe et les intérêts économique reviennent au premier plan.

Dans une interview pour le magazine économique nippon Nikkei, le responsable F1 de Honda, Yasuhisa Arai a été obligé de reconnaître les erreurs et le manque de réalisme qu’à représenté l’entreprise du retour de la marque en 2015. Toutefois, il reste des points de divergences entre les deux parties.

Honda indique que l’étude du nouveau moteur a débuté en Août, au laboratoire de Sakura dans la préfecture de Tochigi.  Pour le moment la discrétion est de mise concernant l’engagement de ce nouveau projet. L’organisation Honda F1 est un aigle à deux têtes : Milton Keynes sert de première ligne pour la course, mais tous les projets de développements se réalisent à Sakura. Un laboratoire composé surtout d’ingénieurs n’ayant que très peu d’expérience de la Formule 1. En cela, le constructeur revient dans ses travers, emporté par son glorieux passé et sa doctrine du turn over qui était la cause du manque de performance au début des années 2000 et qui avait été profondément changé en 2003/2004 sous l’impulsion de son partenaire de l’équipe : British American Tobacco.

La situation est identique aujourd’hui, une décennie plus tard, mais la capacité d’écoute nippone est moins évidente. McLaren a souhaité l’embauche d’ingénieurs européens, extérieur à la culture Honda, mais le retour du constructeur japonais s’accompagne d’une philosophie différente.

Une philosophie favorisant la main-d’œuvre et les têtes pensantes japonaises, ainsi qu’une communication discrète. Yasuhisa Arai  n’a pas le droit d’annoncer une hausse du budget F1. Toutefois, le président Takahiro Hachigo a confirmé un engagement 2016. En langage asiatique, cela signifie qu’une augmentation de budget a été accordée. Il était de 300 millions d’euros en 2015, selon les données du BusinessBookGP (édition française et english edition).

Plusieurs fois le budget moteur de Honda a évolué depuis 2013. Passant de 100 millions à 150 millions, puis 300 millions aujourd’hui. Il pourrait être de 320 à  350 millions demain.

La perte de sponsoring du côté de Woking sera compensée par l’augmentation du budget de Honda. Le marketing McLaren aurait proposé que les couleurs rouges et blanches reviennent sur le devant de la scène. En échange, Honda a accepté que certaine marque signée par l’équipe anglaise soit valorisée sur les McLaren. Surtout les marques premiums.

Publié dans Management, Marketing | Tagué , , | Commentaires fermés sur Vers une augmentation de l’influence Honda chez McLaren

Note du Mardi – Un constructeur = un bonus

Note du mardiL’imbroglio du retour de Renault comme constructeur en Formule 1 et non plus comme un simple fournisseur d’unité moteur laissera des traces. L’argent contre un retour dans la discipline ?

Ferrari, Red Bull, Mercedes, Williams, McLaren et maintenant Renault. Chacune de ces équipes disposent d’un bonus en plus des droits TV obtenu en fonction de leur place au championnat du monde des constructeurs.

Le détail des bonus

Selon le BusinessBookGP 2015 (version française et English version), Ferrari touche environ 103,5 millions d’euros, Red Bull Racing, 73,4 millions d’euros, Mercedes AMG 69 millions d’euros, McLaren touche 32,2 millions d’euros et Williams 28 millions d’euros. Renault devrait toucher une prime d’environ 50 ou 60 millions d’euros. Les équipes comme Mercedes, McLaren et Williams (probablement aussi Renault) disposent de clauses en cas de titre et même double titres. La marque allemande touchait une prime initiale de 12 millions d’euros, avec un bonus de 24 millions d’euros pour son premier titre des constructeurs. Mais en cas de double titre de champion du monde, la prime augmente spectaculairement.

L’affaire Renault

Les négociations autour de Renault ont montré que les constructeurs souhaitent en échange de leur investissement dans la discipline, disposer d’un bonus de la Formule 1. C’est un double héritage du passé. Lors de la première vague des constructeurs au début du siècle, seul la Scuderia Ferrari touchait 20 millions de dollars de bonus, puis 70 millions en 2008, alors que les autres constructeurs semblaient être des faires valoir d’une discipline ne favorisant qu’un seul constructeur, historique certes. La crise de 2008 ne justifiait plus ce traitement de faveur. L’esprit sportif n’est plus. Les marques automobiles utilisent désormais l’argument de leur valeur pour valoriser leurs implications.

L’héritage du GPWC

L’équation est simple : Plus de constructeurs s’impliquent, plus la valeur de la Formule 1 augmente et donc son intérêt. L’effet est mécanique. Cet aspect des négociations est nouveau dans le paddock. C’est en réalité un héritage du GPWC des années 2004/2005. Les idées du passés en Formule 1 ont toujours une suite dans le temps. A l’époque, Mercedes-Benz souhaitait une prime comme Ferrari. A l’époque la réponse était non. Aujourd’hui elle dispose d’une prime.

Le président de FIAT-Chrysler, Sergio Marchionne invite d’autres constructeurs à penser de nouveau à la Formule 1 comme un vecteur marketing. Le manageur italien sait qu’en cas de retour d’Alfa Romeo comme constructeur, un bonus accompagnera son projet. Si c’est le cas, cela ouvrira définitivement une brèche importante dans le modèle d’affaire de la discipline. Pour le moment Bernie Ecclestone refuse l’idée. Pour combien de temps ?

Publié dans Economie, Note du Mardi, Politique | Tagué , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Note du Mardi – Un constructeur = un bonus

Honda – La perception du futur

McLaren Honda 2015En indiquant que si Williams souhaite avoir une chance de remporter le titre mondiale, l’équipe de Grove devait changer de moteur en osant passer de Mercedes-Benz à Honda, Damon Hill met le doigt sur un détail important : la place du constructeur japonais dans l’échiquier.

Après une saison difficile, malgré une courbe de puissance évoluant progressivement, tout en étant encore derrière Ferrari et Mercedes-Benz.  Honda devrait être, selon le champion du monde 1996, dans de bonnes dispositions pour la saison 2016. Tandis que la marque allemande et la Scuderia Ferrari gèrent leur fourniture moteur à la fois politiquement et sportivement, en faisant varier les évolutions de leur client, Honda ne sera pas dans cette optique, car simple fournisseur d’unité moteur, mais visant la domination. Seule manière d’obtenir la visibilité nécessaire pour un retour sur investissement massif.

Le contrat McLaren indiquait une fourniture exclusive pour une saison (2015) et une possibilité d’ouverture sur le marché dès 2016, mais sous conditions de la part de McLaren qui disposait d’un droit de véto. Un droit utilisé l’an dernier avec Red Bull Racing, mais qui n’existe plus aujourd’hui. Toutefois, le constructeur japonais a indiqué qu’il serait disposé à équiper l’équipe que son choix en complément de McLaren en 2017. Une promesse d’avenir pour une alternative qui pourrait être séduisante.

Publié dans Management, Marketing, Technique F1, Transferts | Tagué , , , , , | Commentaires fermés sur Honda – La perception du futur

Hausse de la production pour McLaren Automotive en 2015

McLaren 650

Pendant que Ferrari articule son avenir par des introductions en Bourse (une introduction en Asie est à l’étude après New York et Milan). McLaren Automotive a augmenté sa production en 2015 et s’installe comme un rival sur la route de Ferrari.

Avec une production 2015 de 1653 véhicules soit une augmentation de 40% par rapport à l’année 2014. McLaren Automotive annonce de belles perspectives et va augmenter sa production cette année grâce à l’introduction de la 570S.

250 employés ont été embauchés pour anticiper la future augmentation de la production qui sera fixée à 4000 véhicules en 2017. Ce qui serait un exploit pour une marque assez jeune et ayant construit sa première voiture en série en 2010.

Notons que Ferrari a vendu 7700 véhicules en 2015.

Publié dans Automobile | Tagué , , | Commentaires fermés sur Hausse de la production pour McLaren Automotive en 2015

[FanaticF1] La courte histoire de Porsche en F1 entre 1989 et 1992

Footwork - Porsche

Après le succès avec l’équipe McLaren et le financement de la société TAG entre 1984 et 1987, Porsche décida de continuer l’aventure en Formule 1 sur le même modèle. Une courte histoire intéressante…

Lorsqu’en 1986, Ron Dennis est proche de signer un contrat avec Honda, l’association TAG-Porsche ne faisait plus partie de l’avenir de McLaren. La Formule 1 évoluait et les budgets explosaient. La marque japonaise utilisait 15 bancs d’essais et employait 250 personnes pour son programme  » Turbo F1 « , les moteurs coûtaient de plus en plus cher (environ 5 Millions de dollars en 1986 pour les plus performants, contre 1 ou 2 Millions l’année précédente et quelques centaines de milliers de dollars en 1984). A ce petit jeu, Ron Dennis savait que s’il devait rester avec un projet d’association McLaren/TAG/Porsche, l’investissement qui était de 5 Millions de dollars pour le turbo, passerait autour de 40 Millions de dollars pour un futur moteur atmosphérique. Un effort trop important pour la puissante équipe McLaren qui signa quelques mois plus tard avec Honda. Porsche devra trouver un autre partenaire !

Fin 1987, pour répondre à la nouvelle réglementation sportive F1 de la saison 1989 imposant des moteurs atmosphériques 3.50 Litres, la marque allemande étudie à la hâte un V12 80°C et en fait la communication dans la presse. L’objectif est de reproduire le même schéma qu’envers McLaren.

Vous êtes libre de cliquer pour découvrir la suite 

Publié dans Histoire F1 | Tagué , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur [FanaticF1] La courte histoire de Porsche en F1 entre 1989 et 1992

Note du Mardi : La fin de l’avenir est prématurée

Note du mardiEn matière d’économie numérique la norme est la suivante:  Un pionnier dispose d’une position de dominance sur la base d’un service proposé pour accéder à un univers. Puis quelques années plus tard, un autre acteur arrive et propose que cet univers soit plus intéressant et alternatif, enfin un troisième arrive et change la perception du modèle (économique). C’est l’histoire d’AOL – Yahoo et Google entre 1994 et 2004.  La première offrait comme service un portail fermé d’accès à internet. Le second était simplement concentré sur le portail centralisant le contenu et des services premiums complémentaires et enfin le troisième utilisait le concept de la porte d’entrée aux contenus de l’internet. Cette notion héritée de la nouvelle économie transpire partout dans les médias, le sport et sera l’évolution prochaine de la Formule 1.

Du cinéma au sport

Dans le cinéma, Marvel est au même niveau que Google à l’époque. Auparavant était sous la forme d’une trilogie (Star Wars, Batman, Spiderman), voyant le personnage évolué au fil des histoires, dans un monde ou le bien et le mal est flou. Auparavant le modèle du type James Bond, était dominant et le personnage restait le même, évoluant dans un monde de bien et de mal. Marvel parle d’un univers global ou le personnage n’est qu’un rouage d’une plus grande histoire.

Dans le sport, la notion de domination laisse toujours place à des alternatives, puis à un nouveau modèle assez bref, mais marquant. Avant de revenir plus tard sur un nouveau cycle. C’est valable dans tous les sports. Roger Federer a dominé son sport qui a eu pour alternative, Rafael Nadal, puis le nouveau modèle s’illustre avec Novak Djokovic. Dans le Football en Angleterre, Liverpool a été le modèle, Manchester United l’alternative et Chelsea le nouveau modèle. Les exemples sont nombreux et peuvent se traduire sur une période approchant la décennie.

L’exemple par la Formule 1

Lorsque McLaren et Honda dominait la discipline à la fin des années 80, elle proposait une nouvelle ère. Williams et Renault ont proposé une ère alternative et Benetton un nouveau modèle.  Après une période de transition, Ferrari a repris le flambeau de l’ère McLaren-Honda au début des années 2000, puis Renault a proposé une ère alternative et enfin Red Bull un nouveau modèle.

La répétition de l’histoire est intéressante, car elle met en avant un modèle d’organisation assez similaire (McLaren et Ferrari) dans l’organisation axé à 100% sur la victoire et une organisation technique et économique sans faille. Un modèle alternatif (Williams et Renault) qui imite le premier modèle en y apportant une touche qui ne peux être imité par les autres. Enfin un nouveau modèle (Benetton et Red Bull) qui est initialement un support marketing, s’inspirant du modèle d’origine.

La période que nous vivons est celle d’une nouvelle ère mise en place par Mercedes AMG F1 et probablement un modèle alternatif incarné par Ferrari, car son approche est assez similaire à ce que Williams et Renault ont fait par le passé. Le nouveau modèle ? l’histoire nous montre un support marketing. Peut-être Haas, voir Renault ou un autre qui n’est pas encore né. Cela reste de la musique d’avenir.

Et la Formule 1 de Bernie ?

Sur la même base, alors que les équipes sportivement ont des cycles rapides sur 5 ans. La Formule 1 est beaucoup plus lente et encore sur le modèle de la dominance. Toutefois depuis deux saisons, l’introduction de la Formula E présente un modèle alternatif qui séduit plus de constructeurs automobiles. La phase deux est donc en marche. Tandis que la phase trois sera probablement très différente ou la fusion des deux deux précédentes phases. A suivre…

Publié dans Note du Mardi | Tagué , , , , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Note du Mardi : La fin de l’avenir est prématurée

McLaren – Johnnie Walker, destins croisés

Johnnie Walker Jenson Button McLaren 2015Septembre 2014, la compagnie Diageo, via la marque écossaise annonce un partenariat avec la Formule 1 pour devenir « Whisky officiel de la F1. » Le début d’un renfort de la stratégie du groupe de spiritueux qui a fait une victime : son partenaire depuis une décennie, McLaren.

Sponsor secondaire depuis 2005, Johnnie Walker a toujours été considéré comme un hybride de sponsoring principal. Initialement la présence la première année devait être valorisée comme sponsoring principal, avant d’abandonner l’idée. Puis progressivement l’accord a été révisé à la baisse. En 2015, seulement 3 millions d’euros était déboursé pour Woking. Alors que dans le même temps, la marque et plus largement le groupe Diageo s’étendait.

L’accord avec la Formule 1 est estimé à 5 ans pour un investissement total de 100 millions d’euros. Dans le même temps, via la marque Smirnoff, se répandait sur les Force India depuis quelques mois. Un accord estimé à 10 millions d’euros.

Anticipant l’investissement futur de son partenaire, les dirigeants marketing de McLaren ont valorisé à hauteur de 20 millions d’euros la présence de la marque de Whisky sur la MP4-30 Honda de Fernando Alonso et Jenson Button. Dans l’espoir d’obtenir plus et de transformer l’accord en sponsoring principal à hauteur de 60 millions d’euros pendant trois saisons (2016/2017 et 2018). L’offre mise sur la table était à la fois trop importante et trop tardive, car entre temps le projet Force India s’était installée.

L’accord Force India – Diageo met en avant la marque Aston Martin comme outil de co-branding. L’investissement du groupe dans l’équipe de Vijay Mallya est déjà budgété à 120 millions d’euros (130 millions de dollars). Probablement en deux temps. Un premier levier de 80 millions d’euros comme sponsoring et un ultime en conversion de participations en reprenant une partie les 42,5% du groupe Sahara (dont le fondateur Subrata Roy est en prison depuis un an).

L’affaire Diageo – McLaren est simplement l’histoire d’une occasion manquée depuis dix ans maintenant.

Publié dans Marketing | Tagué , , , , , | Commentaires fermés sur McLaren – Johnnie Walker, destins croisés

Note du Mardi – L’évolution du Naming moteur

Note du mardiL’accord entre Red Bull Racing et Tag Heuer a surpris en deux temps. Dans un premier temps la marque quittait l’équipe McLaren, mettant fin à un partenariat né il y a 30 ans. Puis, dans un second temps par le fait que la marque horlogère donnera son nom au moteur de l’équipe autrichienne en 2016.  Ceci est le résultat d’une évolution et d’une adaptation du sponsoring.

Objectif : trouver un sponsor pour payer le moteur

Auparavant, dans le cas ou le constructeur l’acceptait, une équipe pouvait chercher un sponsor pour lui donner son nom à son moteur. Cela a été le cas entre 1997 et 2005 avec Petronas et Acer en 2001 avec Prost GP. Tout deux rebaptisant un moteur Ferrari client. Le concept était simple : le sponsor payait le devis du constructeur au moins à hauteur de 75%. C’est ainsi que des partenariats de plus de 20 millions d’euros ont vu le jour à l’époque.

Ensuite, les équipes ont pris conscience qu’une marque d’un constructeur était bonne pour la valorisation de leurs espaces publicitaires sur leurs voitures. Une filiation indispensable pour être prise aux sérieux, à l’heure ou les constructeurs automobiles prenaient le pouvoir en Formule 1. Malgré leur départ en masse en 2009, l’image du soutien d’une marque automobile était toujours indispensable (voir Note du Mardi : Un moteur premium égale du sponsoring)

2007, AT&T Williams et le début de l’innovation

Le premier tournant remonte à 2007. Williams F1 vend pour cinq ans contre 50 millions de dollars le sponsoring principal de son équipe à l’opérateur AT&T. L’équipe de Sir Frank Williams récidivera en 2014 avec Martini contre 10 millions d’euros minium sur trois ans. Ici, l’écurie anglaise ne vendait plus son emplacement, mais la place dans son nom. L’ère du naming. Toutefois elle ne sera jamais véritablement imitée (malgré un timide Lotus Renault GP en 2011).

En Formule 1 il y a trois noms possible dans une équipe. Le premier est souvent celui du sponsoring principal, le second le nom de l’équipe et enfin le troisième est le nom du moteur. Red Bull Racing depuis 2013 se nommait Infiniti Red Bull Racing Renault. Infiniti était son sponsors principal et Renault son partenaire moteur. Le principe que Renault fournisse une technologie moteur sans accepter d’y apposer son logo fait remonter à l’époque Ferrari de 1997 et à ouvert la porte à l’accord Red Bull Racing.

L’autre naming moteur

Toutefois, la marque autrichienne n’a pas vendue un devis sur la base du prix du moteur (30 millions d’euros en 2016), mais a reproduit à l’envers ce que Williams F1 a réalisé avec AT&T. Elle a ainsi vendu la place dans l’un de ses trois noms d’équipe,  comme du naming moteur. Une nomination d’une valeur estimée entre 5 et 10 millions d’euros et qui répond aux nouvelles ambitions de sponsoring de l’horloger du groupe français LVMH, qui multiplie les accords innovants et souhaite promouvoir sa future montre connectée.

En 2007, ce n’était plus un emplacement sur une carrosserie qui était vendu pour être sponsor principal, mais une dénomination. Avec l’accord Tag Heuer/RBR en 2016, nous avons le nom d’un partenaire qui paie une simple dénomination comme du naming et non un moteur simplement payé par un sponsor.

Voir également (Note du Mardi de 2013 : Le moteur (re)devient un support sponsoring)

Publié dans Note du Mardi | Tagué , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Note du Mardi – L’évolution du Naming moteur

Transfert F1 2016

TomorrowNewsF1 fait le point sur les transferts et surtout la durée de contrat des pilotes envers leurs équipes.

Mercedes
Lewis Hamilton : jusqu’en 2018
Nico Rosberg : jusqu’en 2017

Ferrari
Sébastian Vettel : jusqu’en 2017
Kimi Raikkonen : jusqu’en 2016

Williams – Mercedes
Valteri Bottas : jusqu’en 2016
Felipe Massa : jusqu’en 2016

Red Bull – ???
Daniel Ricciardo : jusqu’en 2016
Daniil Kvyat : jusqu’en 2016

Force India (ou autre) – Mercedes
Sergio Perez : jusqu’en 2016
Nico Hulkenberg : jusqu’en 2017

Lotus (ou autre) – Renault ?
Pastor Maldonado : jusqu’en 2016
Jolyon Palmer : jusqu’en 2016

Toro Rosso – Ferrari ?
Caros Sainz jr : jusqu’en 2016
Max Verstappen : jusqu’en 2016

Sauber – Ferrari
Marcus Ericsson : jusqu’en 2016
Felipe Nasr : jusqu’en 2016

Mclaren – Honda
Fernando Alonso : jusqu’en 2017
Jenson Button : jusqu’en 2016

Manor – Mercedes
A suivre

Haas – Ferrari
Romain Grosjean : jusqu’en 2017
Esteban Gutierrez : jusqu’en 2017

Publié dans Transferts | Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur Transfert F1 2016

GP Abu Dhabi 2015 – Paddock Confidences

Abu Dhabi 2015 F1 GPLes dessous des cartes
Si l’accord Renault-Lotus est sur le point d’être signé d’ici le 7 Décembre. L’accord Renault-Ecclestone est encore loin d’être lui définitif. Par anticipation, l’anglais a proposé un accord installant la marque française jusqu’en 2025 en F1 et une prime jusqu’en 2020 passé de 36 à 75 millions d’euros par an en plus des primes FOM, sauf qu’avec le taux de change variable entre le dollars et l’euros, la prime est passé à 95 millions d’euros par an.

La politique de la main tendue de Mercedes
Ne voulant pas être le constructeur méchant de l’histoire récente de la Formule 1, Mercedes-Benz a mandaté Toto Wolff pour proposer les services de la marque allemande aux constructeurs en difficulté. Renault c’est vu proposer de l’aide (refusé par la marque française) et sous l’impulsion de McLaren, Honda a discuté avec les représentants de la marque à l’étoile. Faisant écho aux rumeurs de personnels de Mercedes embauchés par McLaren, mais que Honda ne voulait pas intégrer à son équipe, en milieu de saison.

L’avenir de Ricciardo
Si Kvyat a été confirmé pour la saison 2016 il y a quelques temps, l’avenir de Daniel Ricciardo est informel. Le pilote australien a donné son accord verbal pour continuer l’aventure avec RBR en 2016, mais visiblement uniquement 2016. La rumeur indique que Ricciardo a reçu une avance de salaire 2016 et qu’il pourrait être payer selon les résultats de l’équipe autrichienne pour la saison prochaine.

un moteur, deux équipes et un vêto
Ron Dennis a indiqué que Honda avait le budget d’équiper une seule équipe en moteur. Précisant également que la décision de ne pas équiper Red Bull Racing en 2016 était le résultat d’une concertation avec Honda, qui était d’accord avec McLaren. Puis il y a eu une période d’hésitation du constructeur japonais. Finalement c’est Ron Dennis qui a finalement appliqué son droit de véto, pour clarifier les premières intentions de Honda. Ce qui a été interprété comme une décision politique par Red Bull Racing.

Red Bull et les moteurs
Il est entendu que RBR sera équipé d’un moteur Renault en 2016, mais il semblerait que ce ne soit que la base du moteur 2015 qui sera utilisé, avec possibilité de modification par Mario Illien. Le fruit de cette réalisation sera ensuite transmis à Renault Sport en cas de succès. Il n’est pas impossible que ce moteur prenne le nom d’un sponsor à la manière de Ferrari-Petronas entre 1997-2005.

De Susie à Lance
L’annonce de l’arrêt de carrière de Susie Wolff relève de l’échec d’une stratégie commerciale construite par Williams autour de la pilote. La construction de son image depuis trois saisons n’a pas permis de signer les sponsors visés. La signature de Lance Stroll laisse entrevoir une stratégie plus pragmatique : un chèque de 20 millions d’euros pour la saison 2016 et jusqu’à 40 millions d’euros en 2017 si le jeune homme devient titulaire…

L’an 1 et l’an 2 chez McLaren
Ron Dennis a étonné son monde. Il a laissé entendre que Fernando Alonso pouvait prendre une année sabbatique en 2016 pour revenir motivé en 2017 et 2018, lorsque la voiture sera plus compétitive. Une déclaration qui a semée le trouble dans le clan de l’espagnol. Ambiance…

Publié dans Paddock Confidences | Tagué , , , , , , , , , , , , , , | Commentaires fermés sur GP Abu Dhabi 2015 – Paddock Confidences