F1 – et voici le GP1 Series
Les rumeurs des transferts couvrent la guerre entre la FIA et la FOTA. Mais une information étonnante, relevée par l’éditeur Chris Sylt pour The Express, pourrait remettre en question bien des choses. En effet, Bernie Ecclestone et le fonds d’investissement CVC, propriétaire de la F1, ont déposé le logo GP1 et GP1 Séries récemment. Propriété d’Ecclestone depuis 2005, la marque GP1 n’avait pas de logo jusqu’à présent. Cette procédure est destinée à protéger complètement les labels GP1 et GP1 Séries de la même manière que pour les GP3 et GP2.
Toutefois, ce dépôt n’est pas le seul, « Formula Grand Prix » et « Formula GP » ont aussi été déposé. Une grande manœuvre qui n’a pas été crée pour rien. Ecclestone est très présent dans l’union de la FOTA et nous pouvons penser qu’une union entre la FOTA et l’argentier de la F1 est une hypothèse à défendre. En effet, ces dépôts ont été fait le 19 Juin, soit 5 jours avant le fameux 24 Juin, annonce du retrait de la FIA dans la lutte avec la FIA.
Ecclestone dispose sous contrat les circuits, les télévisions et une marque qui permettra au CVC et à lui-même de continuer de gagner de l’argent et d’avoir des monoplaces sur leurs grilles de départ. La FOTA gagnerait du temps dans la création de son championnat et la tutelle de la FIA serait annulée de manière définitive. Une idée qui fait son chemin, jusqu’à la présidence de la FIA au mois d’Octobre prochain qui pourrait tout remettre en cause et jusqu’au une entente entre les membres de la FOTA et Ecclestone sur les droits TV. Naturellement.
Parce que la FIA n’a pas tenue ses engagements du 24 Juin (
En 2001, la Commission Européenne (CE) met son nez dans la Formule 1. Dans le cadre d’un accord avec la CE, la FIA accepte, en principe, d’attaché son nom à toute série, si la promotion, la popularité et son développement est bien géré. En définitive, la FIA ne peut pas imposer le terme FIA World Championship F1, a des séries rivales. Mais cela va beaucoup plus loin que cela.
Il y a quelques mois j’avais montré du doigt la FOTA en la comparant à un syndicat communiste disant NON à chaque nouvelle réforme. Avec le temps, l’association des constructeurs est simplement devenue un parti politique avec divers courants.

