Archives du tag : Michael Schumacher

L’agent est de moins en moins au centre du jeu

Felipe Massa a indiqué qu’il avait négocié avec Williams en s’affranchissant de son agent depuis 10 ans, Nicolas Todt. Ce dernier étant en ligne direct dans l’affaire Maldonado-Williams fin 2013, le team de Grove a donc approché Massa sans passer par des intermédiaires. Ce n’est pas la première fois que cela arrive.

Si Niki Lauda et Nigel Mansell, voir dans une moindre mesure Gerhard Berger négociaient leur contrat sans agent. Il y a 20 ans Ayrton Senna, Alain Prost et Nelson Piquet entamaient seul les discussions avec les teams managers au départ et lançait leur agent dans les négociations de détails. C’est à partir du duo Willy Weber-Michael Schumacher que l’agent c’est retrouvé au centre du jeu, servant de messager, négociateur et gestionnaire d’intérêts. Une période qui va durer 15 ans et qui perdure toujours avec le duo Robertson-Raikkonen. Mais c’est en 2005/2006 que la nouvelle génération commence à changer d’attitude.

Il y a eu le cas Jenson Button-Williams en 2004-2006 qui était principalement une manœuvre d’agent allant au-delà du mandat d’origine. La prise de conscience a été ensuite progressive. En 2006, Juan Pablo Montoya a négocié seul avec Chip Ganassi en NASCAR, alors que Julian Jakobi, son agent depuis 4 ans, discutait avec Williams pour 2007. Ces deux affaires vont déboucher en 2010 vers la séparation de Lewis Hamilton d’avec son père et une période ou les pilotes découvrent que l’agent n’est pas obligatoirement un personnage central, mais un outil en fin de négociation, voir de conseil. L’évolution est confirmé par le fait que Sébastian Vettel ne dispose pas d’agent, mais discute avec Helmut Marko qui parle ensuite à Red Bull.

Dans l’histoire Felipe Massa et Williams, il faut toutefois noter que Nicolas Todt touchera malgré tout son pourcentage annuel, même si il n’a pas fait grand-chose.

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Taux salaire/budget des équipes dans le temps et en dollars constant

Depuis Octobre, sur la page Facebook de Tomorrownewsf1.com je publie régulièrement l’évolution des salaires des pilotes qui ont été champion du monde de Formule 1. Les commentaires ont donné une idée : convertir en dollars d’aujourd’hui ce que ces pilotes auraient été payés. Mais, le plus intéressant est aussi de comparer les salaires, avec les budgets de l’époque, converti en dollars d’aujourd’hui.

A titre d’exemple, aujourd’hui Fernando Alonso et Lewis Hamilton touche un salaire de 27 millions de dollars et Sebastian Vettel, 16 millions de dollars. Ferrari dispose d’un budget de 390 millions de dollars, Mercedes AMG F1, 398 millions de dollars et Red Bull Racing avec 355 millions de dollars. Ainsi, les salaires du champion du monde 2005-2006 et du champion du monde 2008 représentent environ 7% du budget de leurs équipes. Celui du quadruple champion du monde environ 4,5%.

En 1968, lorsque que Jackie Stewart signe avec Tyrrell l’écossais demandait un salaire représentant aujourd’hui 200.000 dollars. Alors que l’équipe anglaise disposait de l’équivalent d’1,3 millions de dollars (15% du budget), en fin de carrière Stewart demandait 1.35 millions de dollars et le budget de l’équipe était alors de 2.5 millions de dollars d’aujourd’hui (54%). Niki Lauda devient champion du monde pour la deuxième fois en 1977 avec Ferrari en touchant l’équivalent de 1.5 millions de dollars, alors que la scuderia revendiquait 12 millions (8%). L’autrichien signera chez Brabham en 1978 et il touchera l’équivalent de 3 millions de dollars en 1979, alors que l’équipe disposait d’un budget de 23 millions de dollars (13%). En 1982, Lauda signe chez McLaren pour 12 millions de dollars et le budget de l’équipe de Ron Dennis était alors de 34 millions de dollars d’aujourd’hui (35%).

Lorsqu’il signe en 1976 son contrat avec McLaren, James Hunt disposait alors de l’équivalent de 290.000 dollars d’aujourd’hui (70.000 de l’époque), alors que le budget de l’équipe anglaise était de 12.5 millions d’aujourd’hui (2.3%). Il disposera d’un salaire qui s’élèvera jusqu’à 1.85 millions en 1978, alors que McLaren revendiquait 11 millions de dollars d’aujourd’hui (17%). Mario Andretti a toujours été un pilote coûteux. En 1979, il était le premier pilote a avoir dépassé réellement le million de dollars de salaire (3,4 millions d’aujourd’hui), tandis que Team Lotus disposait d’un budget 27.5 millions de dollars de 2013 (12%).

Retour chez Brabham. Bernie Ecclestone après avoir donné beaucoup d’argent à Niki Lauda, signe un jeune brésilien, Nelson Piquet et le rémunère timidement. Le Carioca touchera toutefois son premier million de dollars réel en 1984 (2.3 millions d’aujourd’hui), alors que le budget de l’équipe anglaise était de 23 millions de dollars (10%)… En 1988, lorsqu’il signe chez Team Lotus, cette dernière disposait de l’équivalent de 50 millions de dollars d’aujourd’hui, tandis que le brésilien revendiquait 12 millions de salaire d’aujourd’hui (24%). Enfin, en signant avec Benetton et Flavio Briatore, Piquet savait que l’équipe ne disposait pas d’un salaire important (seulement l’équivalent de 27 millions de dollars) et sera payé au point entre 7.6 et 4.6 millions de dollars d’aujourd’hui)…

Enfin le trio magique, Alain Prost, Ayrton Senna et Nigel Mansell. Ces derniers revendiquaient des salaires très importants. Pour exemple, Ferrari et McLaren en 1990 avaient le même budget de 64 millions de dollars d’aujourd’hui. Le français chez Ferrari touchait alors l’équivalent de 21 millions de dollars (33%), tandis que le brésilien en revendiquait 14,5 millions d’aujourd’hui (23%). Ce dernier se rattrapera en 1993 en touchant 26 millions de dollars de 2013, alors que McLaren revendiquait un budget de 81 millions de dollars d’aujourd’hui (32%). Le budget de 1992/1993 de l’équipe Williams était équivalent 54 millions de dollars alors que Nigel Mansell en 1992 revendiquait 20 millions de dollars (37%) et le français 19.5 millions d’aujourd’hui (36%).

Même à l’époque du duo Michael Schumacher/Ferrari le rapport salaire/budget était en moyenne de 11%. Même durant l’époque de Kimi Raikkonen ce rapport était de seulement 12%…

 

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L’importance de l’image sur le sportif

Souvenez-vous. Nous étions en 2010 et Lewis Hamilton avait annoncé qu’il avait arrêté sa collaboration avec son père et agent, Anthony. C’est alors que durant de long mois le champion du monde 2008 était sans représentant à ses côtés, pour gérer sa carrière. Pendant ce temps, Sébastian Vettel gagnait son premier titre de champion du monde et certain pilote ont découvert qu’avoir un agent était bien superflue, qu’une autre route était possible.

Par le passé, Niki Lauda, Gerhard Berger, Marti Brundle et Nigel Mansell n’ont jamais eu besoin d’avoir un représentant pour négocier avec Frank Williams, Ron Dennis ou Bernie Ecclestone. Des personnes qui ne sont pourtant pas des amateurs dans ce domaine. Ceci étant toutefois marginal, dans le monde du sport business. Dans les années 60, l’avocat Mark McCormack a lancé IMG et à tout simplement inventé le métier d’agent de sportif. Ainsi la norme était d’avoir un représentant. Jackie Stewart et Jochen Rindt ont été le premier du genre en Formule 1. Mais les temps changent.

Le sport devenant de plus en plus un divertissement, le résultat sportif importe désormais autant que l’image. Ainsi, le monde si fermé et réserver du sport est convoité par des agences artistiques de divertissement. Le rappeur Jay Z a crée il y a quelque semaine, Roc Nation Sport et s’occupe désormais de gérer les intérêts d’un joueur de baseball. L’intérêt de l’histoire est que l’associé de Jay Z dans cette affaire est la société Créative Artists Agency. Plus connu pour s’occuper des acteurs d’Hollywood que pour le monde du sport.

Cette évolution est intéressante. Il y a 10 ans, David Beckham a rompu avec SFX, contre un chèque de 3 millions d’euros, pour signer avec XIX Entertainment de Simon Fuller, qui n’avait rien à voir avec une agence sportive, mais qui était le créateur des Spice Girls. Un homme de spectacle donc. Le même homme qui a signé Lewis Hamilton il y a 18 mois. Le même homme qui a orchestré le transfert de l’anglais chez Mercedes AMG F1, pour une question d’image. L’association avec une marque automobile premium est toujours plus valorisante. Fernando Alonso est avec Ferrari. Sébastian Vettel avec Infiniti, Kimi Raikkonen avec Lotus et désormais Lewis est avec Mercedes-Benz. Un détail qui compte.

Les pilotes de Formule 1 font désormais attention à l’image qu’ils reflètent. Plus qu’auparavant. Michael Schumacher est revenu en Formule 1 en 2010, avec, non plus comme agent Willi Weber, mais Sabine Kehm, qui était auparavant son attachée de presse. L’évolution était intéressante et en rupture avec la précédente aventure du septuple champion du monde allemand. Ainsi, l’image est aussi dépendante de certains aspects nouveaux. En réalité la carrière de Sébastian Vettel est gérée par Red Bull depuis toujours et montre l’aboutissement d’une autre forme d’accord de management, plus direct entre un patron et son pilote. A la manière de Ron Dennis avec Lewis Hamilton entre 2007 et 2011, Vettel est dépendant d’un accord entre lui et la marque Red Bull qui a financé sa carrière. Rien n’est gratuit et un pilote est devenu aussi avec le temps un investissement, rentable ou pas.

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Changer d’équipe pour changer de comportement

Jackie Stewart a annoncé que le succès de Lotus F1 Team a été de ne pas vouloir changer Kimi Raikkonen. En parallèle de cette déclaration, Sergio Perez indique que son arrivée chez McLaren est un prétexte à ses réinventer et de changer de comportement. L’occasion de remarquer que le pilote moderne adapte son comportement en fonction de son environnement.

Kimi Raikkonen restera un pilote d’exception dans le paysage de la Formule 1. Pilote atypique, il n’a en réalité pas vraiment changé de comportement entre sa période McLaren (2002-2006), Ferrari (2007-2009) et Lotus (2012). Au contraire de Fernando Alonso et plus loin dans le temps, Michael Schumacher par exemple, pour les mêmes raisons d’ailleurs. Le double champion du monde espagnol avait gagné avec une équipe qui l’a mis en Formule 1 (Renault) et un patron d’équipe qui avait une forte influence sur lui (Flavio Briatore). Il fallait rompre avec une certaine image et gagner en profondeur. Le passage chez McLaren en 2007 aura servi à cela pour Alonso. Lors de son retour chez Renault F1 Team en 2008 et 2009, il n’était plus le même pilote. Sa dimension avait changé, tout comme son voyage actuel avec Ferrari, ou le pilote ibérique est désormais considéré comme un des favoris chaque année depuis 2010. Alonso est dans la meilleure équipe du monde, selon les légendes et non la réalité de la piste. Il y a 15 ans, Michael Schumacher avait fait la même chose entre sa carrière avec Benetton (passablement oubliée d’ailleurs) et son aventure magnifique chez Ferrari (qui l’a fait entrer dans la légende).

Michael Schumacher et Fernando Alonso sont des exemples qui ont été suivi dans un passé récent, par Jenson Button et dans le futur par Lewis Hamilton. Button était considéré comme un pilote rapide, mais léger lorsqu’il était chez Honda, puis redoutable avec la Brawn et enfin un gentleman driver chez McLaren. Tandis qu’Hamilton vise la même démarche qu’Alonso en 2007, pour son passage chez Mercedes AMG. Dans l’avenir, Sebastian Vettel suivra la tendance, si le triple champion du monde souhaite être dans le même moule que les autres pilotes modernes.

Auparavant, Niki Lauda était resté le même chez Ferrari et McLaren. Alain Prost, Ayrton Senna, Nigel Mansell et Nelson Piquet n’ont pas changé de comportement, et changeaient d’équipes pour être toujours compétitif, et non pas pour gagner en image et profondeur. La différence est désormais là. Rappelons l’argument de Lauda chez McLaren en 1982 : « Pour mes prestations de pilote j’ai une valeur de 1$ aujourd’hui, mais pour mon image et ce que je peux apporter à l’équipe McLaren je vaux bien 3 millions. » C’était l’époque ou les équipes puisaient leur image dans celle des pilotes, afin de construire une histoire ensemble.

Sergio Perez en désignant son passage de Sauber (parrainé par Ferrari) à McLaren, comme une réinvention de sa personne est autant une manière pour lui de progresser dans sa carrière, en inscrivant une victoire, que de prendre la dimension d’un top pilote capable de viser le titre de champion du monde chaque année.

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Webber prolonge en 2013 et provoque le statu quo

L’annonce (surprise) de la prolongation de Mark Webber fait, pour la troisième année consécutive, entrer le marché des transferts pilote vers un statu quo de 12 nouveaux mois.

La prolongation de l’australien pour la saison 2013 auprès de Red Bull Racing est une bonne nouvelle pour l’intéressé, mais une mauvaise pour le marché des transferts et la fameuse redistribution des cartes tant attendue. L’effet domino des prochaines semaines sera désormais visible : Felipe Massa prolongera chez Ferrari, Lewis Hamilton avec McLaren, Michael Schumacher avec Mercedes AMG.

Webber a tout de même admit des discussions poussées avec la Scuderia Ferrari, ce qui a provoqué l’anticipation après sa victoire au GP d’Angleterre de son renouvellement de contrat chez RBR. Moyennant une augmentation de 2 millions d’euros, l’australien a bien joué de ses discussions avec l’équipe italienne, qui lui proposait moins, selon les estimations et la logique de la Scuderia.

En effet, le cas Felipe Massa est fortement à l’étude en Italie, mais qui pour le remplacer ? En réalité personne dans l’immédiat. D’autant que Ferrari n’est pas en position de faire de la surenchère de salaire. Elle propose 5 ou 6 millions d’euros à Massa pour 2013 et ne souhaite pas monter au-delà de 10 millions d’euros pour un autre cador. Ce qui limite la marge de manœuvre. Il est désormais donc certain que le brésilien prolongera son aventure avec l’usine de Maranello.

Webber ayant signé chez Red Bull Racing pour 2013, l’entourage de Lewis Hamilton ne peut utiliser l’équipe autrichienne comme une menace lointaine dans ses discussions avec McLaren pour 2013. L’usine de Woking se retrouve en position de force dans ses négociations avec le champion du monde 2008. C’est ainsi que l’option Lotus F1 Team est arrivée de loin dans les médias. En réalité, l’équipe d’Enstone est très heureuse avec son duo Raikkonen – Grosjean et chacun dispose d’une option qui sera validée prochainement. Réduisant l’alternative d’Hamilton à Mercedes AMG.

Sauf qu’un homme bloque le marché à l’autre extrémité de la chaine. Michael Schumacher a indiqué qu’il prendra sa décision en Octobre 2012, pour 2013. Prenant ainsi en otage un team qui ne peu pas discuter avec un autre pilote et surtout les autres pilotes qui ne peuvent pas utiliser le team de Brackley comme alternative de négociation. Confirmant ainsi le statu quo global du marché.

Une situation qui compliquera encore plus le retour de certain (Sutil ou Alguersuari par exemple) et l’avenir de pilotes dans l’attente d’une porte ouverte (Di Resta, Perez, Kovalainen pour exemple).

Un volant qui sera convoité à l’avenir pourrait être celui de la Williams en remplacement de Bruno Senna. Mais, dans ce cas là il faudra avoir des arguments économiques plus importants que le neveu du triple champion du monde. Autant dire que là aussi, à moins d’une surprise, cela ne bougera pas du côté de Grove.

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Alonso pense à l’après F1

La déclaration est passé quasiment inaperçue mais reste intéressante. Alors que la rumeur Vettel – Ferrari était monté d’un cran, que Christian Horner a démenti fermement ce transfert, que Felipe Massa, avec une pointe de lassitude que s’il avait obtenu le titre en 2008 sa situation serait bien différente aujourd’hui, Fernando Alonso a parlé d’avenir.

C’est toujours étonnant qu’un pilote parle de l’après. La reconversion d’un pilote star est importante et le succès de ce changement de cap est réalisé avec plus ou moins de succès. Par exemple, Ayrton Senna avait prévu de se reconvertir comme agent de pilote, Alain Prost a monté son équipe en 1998, Nikki Lauda a créé une compagnie aérienne, tandis que Michael Schumacher après un rôle de consultant chez Ferrari durant trois ans est finalement revenu aux affaires avec Mercedes. Le plus souvent les champions du monde récent restent pilotes après leurs carrières. Toutefois, Fernando Alonso a lancé deux idées intéressantes, dont tout particulièrement une.

Au-delà du principe d’affirmé qu’il terminera sa carrière chez Ferrari, considéré comme une forme de communication positive envers son employeur d’aujourd’hui, c’est surtout l’envie de participer à la création d’un circuit et surtout d’être propriétaire d’une équipe de Formule 1 qui motive le double champion du monde ibérique.

« Pourquoi ne pas être propriétaire d’une équipe.  Ce serait une grande aventure.  Mais en plus de cela, si Bernie le permettrait, je voudrais concevoir une piste, tout comme je l’ai fait à Oviedo pour une piste de kart qui ouvrira bientôt », a déclaré Alonso dans le paddock de Silverstone.

Intéressant cette idée d’être propriétaire d’une équipe. Depuis sa première retraite sportive Michael Schumacher avait caressé l’idée avec Ross Brawn, d’ailleurs lorsque ce dernier a repris l’équipe Honda début 2009 l’introduction du champion allemand dans le capital avait été envisagé, mais Willy Weber, alors l’agent de Schumacher ne souhaitait pas ce schéma. L’avenir nous dira si le septuple champion du monde allemand sera propriétaire d’une équipe dans les 5 ans à venir.

Toutefois, Alonso, qui souhaite terminer sa carrière en 2020, caresse cette idée et souhaite marcher sur les traces d’Alain Prost.

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L’avenir de Michael Schumacher

L’avenir de Michael Schumacher sera connu dans environ six semaines, au cœur de l’été à suivre (Update : Finalement en Octobre). Avec Lewis Hamilton, le septuple champion du monde allemand est l’homme d’intérêt de cette saison des transferts. Depuis le début de la saison les discussions entre le pilote et l’équipe Mercedes AMG F1 vont bon train. Les détails n’ont pas été abordés, toutefois il  existe plusieurs précisions importantes pour la suite.

Depuis plusieurs mois, le PDG du Groupe Daimler, Dieter Zetsche avait laissé entendre une prolongation pour 2013 du pilote allemand. L’objectif de l’année 2012 avait été défini dans le plan présenté par Ross Brawn et Norbert Haug en 2010 : une 3ème place du championnat du monde et une victoire minium. La victoire a été obtenue par Nico Rosberg lors du GP de Chine, un podium pour Michael Schumacher lors du GP d’Europe, mais la 3ème place est encore difficile à viser face à McLaren, Red Bull Racing et Ferrari. Qu’importe, la saison 2012 est désormais positive. Reste une position importante dans le duo Schumacher – Mercedes, le contrat unilatérale.

Depuis le début il a été question de cette histoire. Le principe est simple : les deux parties sont d’accord pour accorder à l’un l’autorité de prolonger l’aventure avec l’autre. En règle générale c’est l’équipe qui prend la décision. Mais, dans certain cas, c’est le pilote. Heinz Harald Frentzen entre 1999 et 2001 avait un contrat de ce genre qui évoluait de 1 millions de dollars par année et que le pilote confirmait à Eddie Jordan en marge du GP de Monaco de chaque année. L’histoire a aussi démontrée que ce type d’accord est aussi dangereux en cas de divorce. L’équipe irlandaise a été obligée de payer l’année 2002 de Frentzen (6 millions de dollars), alors que ce dernier demandait 15 millions de dédommagement. Un épisode à tenir en compte malgré tout.

Dans le cas Schumacher – Mercedes, il avait été longtemps dit que c’était le constructeur qui devait prendre la décision pour 2013. Mais, en réalité c’est le septuple champion du monde qui la prendra. L’équipe Mercedes AMG lui ayant déjà fait une proposition : un salaire fixe et une indexation sur le sponsoring du team de Brackley. Soit un salaire cumulé d’environ 15 millions d’euros selon nos estimations. Toutefois, il n’est pas impossible que Schumacher dispose d’un salaire fixe et d’un variable en fonction du résultat en championnat du monde. Cela dépendra des objectifs de l’équipe en 2013. Le fait que Rosberg indique que le team est proche du titre est déjà un signe à tenir en compte.

Alors 20 ou 35 millions d’euros pour Schumacher en 2013 ? Mercedes -Benz subit sa propre fièvre sur ce dossier en donnant les clés de sa stratégie à la légende allemande et les bonnes dispositions du pilote laissent penser à une prolongation sur mesure. Ce qui sera un signe pour l’avenir. Le plan initial est de 5 ans, similaire à celui de Jean Todt avec Ferrari entre 1994 et 1998, il sera intéressant de faire le bilan et la comparaison en fin de saison.

Mais, dans l’hypothèse peu probable que Schumacher ne renouvelle pas son contrat en 2013, qui pour lui succéder ? Le fait que Paul di Resta ce soit séparer d’Anthony Hamilton est un signe qui laisse entendre que l’écossais n’est plus dans la course. Le père de Lewis Hamilton est un proche du constructeur allemand. Le cas Hulkenberg est intéressant, mais le fait qu’il ne soit plus dirigé par Willy Weber le rend plus vulnérable. La solution sera donc probablement externe et le choix important. Nico Rosberg est actuellement pilote numéro 1 de l’équipe, il devrait le rester pour l’avenir, donc la stratégie sera d’établir un numéro 2, comme chez Ferrari à l’époque Todt – Schumacher. Donc cela exclu les profils de Lewis Hamilton, voir de Felipe Massa et Mark Webber par exemple. Reste donc un profil de pilote ayant déjà environ 2 ou 3 saisons de Formule 1 dans une équipe intermédiaire et acceptant l’opportunité d’un top team avec les contraintes d’être le numéro 2 ou un numéro 1 bis, dont nous savons tous ce que cela signifie en réalité.

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Liste des salaires pilotes 2012


Tous les Salaires des pilotes de F1 2012 par Sportune

Tomorrownewsf1.com  publie ce jeudi le classement des salaires des pilotes de F1 2012, selon les chiffres évalués par le Business Book GP (livre à acheter au complet ici),  sorti le 25 avril. Pour la troisième année consécutive, Fernando Alonsoserait le pilote avec la plus grosse rémunération du paddock. Chez Ferrari, ses émoluments annuels grimpe jusqu’à 30 millions d’euros. Derrière lui, on retrouve les pilotes McLaren, Lewis Hamilton et Jenson Button. Après un différentiel en faveur de Hamilton en 2010 et 2011, les deux champions du monde touchent désormais le même plantureux salaire en 2012.

Une égalité de traitement qui est aussi visible chez Red Bull Racing où Sebastian Vettel et Mark Webber se retrouvent à égalité à la 5e place, en compagnie également de Felipe Massa, deuxième pilote Ferrari et Nico Rosberg qui a obtenu une augmentation pour l’année 2012. Ces pilotes touchent environ 10 millions d’euros. Michael Schumacher est dans l’aspiration avec 8 millions d’euros. Il devance Kimi Raikkonen, qui est la surprise de ce classement. Le champion du monde 2007, réputé pour toucher des salaires très élevé, touche un smic en rapport au passé, mais avec un joli traitement sur ses résultats.

En 2012, le salaire moyen d’un pilote de F1 serait de 5.34 millions d’euros, soit 445.000 euros par mois. Il était de 377.000 euros l’an passé et fait mieux qu’en 2010 avec 413.000 euros. En 2012, plus que pour les autres années, les 5 meilleures équipes du plateau vampirisent les meilleurs salaires de la grille.

Les salaires du paddock de F1 2012

1 – Fernando Alonso (Ferrari) – 30 millions d’euros

2 – Lewis Hamilton (McLaren) – 16 millions d’euros

3 – Jenson Button (McLaren) – 16 millions d’euros

4 – Sébastian Vettel (Red Bull) – 10 millions d’euros

– Mark Weber (Red Bull) – 10 millions d’euros

– Felipe Massa (Ferrari) – 10 millions d’euros

– Nico Rosberg (Mercedes) – 10 millions d’euros

8 – Michael Schumacher (Mercedes) – 8 millions d’euros

9 – Kimi Raikkonen (Lotus) – 5 millions d’euros

10 – Heikki Kovalainen (Caterham) – 4 millions d’euros

11 – Timo Glock (Marussia) – 3 millions d’euros

12 – Kamui Kobayashi (Sauber) – 1 millions d’euros

– Romain Grosjean (Lotus) – 1 millions d’euros

14 – Nico Hulkenberg (Force India) – 0.5 millions d’euros

– Sergio Perez (Sauber) – 0.5 millions d’euros

– Vitaly Petrov (Caterham) – 0.5 millions d’euros

– Pedro de la Rosa (HRT) – 0.5 millions d’euros

18 – Jean Eric Vergne(Toro Rosso) – 0.4 millions d’euros

– Daniel Ricciardo (Toro Rosso) – 0.4 millions d’euros

– Pastor Maldonado (Williams) – 0.4 millions d’euros

21 – Bruno Senna (Williams) – 0.25 millions d’euros

– Nairan Karthikeyan (HRT) – 0.25 millions d’euros

23 – Paul di Resta (Force India) 0.2 millions d’euros

24 – Charles Pic (Marussia) – 0.15 millions d’euros

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F1 – Le come-back réussi de Michael Schumacher

Voici ma vision des choses face aux idées reçues et à ce que la plupart de mes collègues journalistes sous-entendent, car je pense que le retour de Michael Schumacher en Formule 1 est loin d’être un échec absolu. A y regarder de plus prêt, à tête reposée, sa saison 2010 n’est pas du tout aussi ratée que ce qu’on veut bien nous faire croire. Je vous explique pourquoi…

D’abord il y a le résultat brut : Michael termine cette saison 9ème du championnat du monde des conducteurs avec comme meilleurs résultats trois 4èmes places (en Espagne, en Turquie et en Corée du Sud). Nico Rosberg, son équipier chez Mercedes, termine quant à lui 7ème du championnat avec en point d’orgue trois 3ème places (en Malaisie, en Chine et en Grande-Bretagne). Voilà pour les faits. Place maintenant à l’analyse.

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Liste rapport salaire/point des pilotes en 2010

TomorrowNewsF1.com vous propose un rapport utilisé par le paddock pour évaluer un investissement sur un pilote. Ce calcul utilise le rapport entre le salaire et le nombre de point inscrit par un pilote durant l’année. Nous n’avons pas comptablisé les pilotes payants de type Senna, Chandhok, di Grassi ou Yamamoto.  Voici la liste :

  • 1. Adrian Sutil : 4.167€/point
  • 2. Sébastian Vettel : 7.812€/point
  • 3. Tonio Liuzzi : 9.523€/point
  • 4. Vitaly Petrov : 14.815€/point
  • 5. Kamui Kobayashi : 15.625€/point
  • 6. Mark Webber : 17.355€/point
  • 7. Nico Hulkenberg : 31.818€/point
  • 8. Nick Heidfeld : 33.333€/point
  • 9. Jenson Button : 42.056€/point
  • 10. Sébastien Buemi : 50.000€/point
  • 11. Robert Kubica : 55.147€/point
  • 12. Nico Rosberg : 56.338/point
  • 13. Lewis Hamilton : 66.667€/point
  • 14. Jaime Alguersuari : 80.000€/point
  • 15. Pedro de la Rosa : 83.333€/point
  • 16. Felipe Massa : 97.222€/point
  • 17. Michael Schumacher : 111.111€/point
  • 18. Rubens Barrichello : 117.021€/point
  • 19. Fernando Alonso : 119.047€/point
  • 20. Timo Glock : 1M€/point
  • 21. Heikki Kovalainen : 2M€/point
  • 22. Jarno Trulli : 3M€/point
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